Semaine de la sécurité des patients
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Les Ibode rappellent que la sécurité dans les blocs
dépend d’une formation reconnue et
veulent sensibiliser les patients
Alors que la 3e édition de la Semaine de la sécurité des patients [25 au 29 novembre] organisée par le ministère de la Santé débute, l’UNAIBODE (Union Nationale des Associations d’Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d’Etat) s’associe à cette semaine de sensibilisation et affirme une fois de plus que la sécurité passe par une plus grande reconnaissance de leur profession.
Au quotidien, on constate un manque de personnel spécialisé [7.000 IBODE pour plus de 3.000 blocs opératoires] entrainant des situations dangereuses : faute d’Ibode (Infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat),les établissements de santé emploient des IDE (infirmiers diplômés non spécialisés), et voire, dans certains cas de façon illégale, des aides-soignants à la place de ces infirmiers spécialisés diplômés. Impensable, non ?
Favoriser la communication sur la sécurité des soins et mettre en avant le dialogue entre les patients, les usagers et les professionnels de santé n’est-il pas l’objectif de cette Semaine ?
L’UNAIBODE reste convaincue que le patient doit être acteur de SA sécurité au bloc opératoire. En effet, qui souhaiterait être opéré par un personnel non qualifié ?
Pour frapper les esprits, les IBODE ont commencé à distribuer lors du Salon Infirmier en octobre dernier une « carte patient » – à l’image de la carte de donneur d’organe – avec un message clair : « Si je dois être opéré, pour ma sécurité, je veux un IBODE en salle d’opération ». La ministre de la santé Mme Marisol Touraine s’est vue remettre sa « carte-patient » : les associations régionales continueront la distribution ces cartes lors de leurs diverses manifestations.
Lors des interventions chirurgicales, les IBODE jouent un rôle primordial dans la prise en charge sécuritaire des patients : ils sont les garants de l’application des mesures d’hygiène et de sécurité, de la prévention desrisques, du travail en zone protégée et de la bonne utilisation des dispositifs médicaux. Ces IBODE ont suivi une formation supplémentaire de 18 mois après l’obtention du diplôme d’état d’infirmier pour acquérir les compétences nécessaires et spécifiques pour exercer en bloc opératoire.
Malgré maintes revendications auprès des instances gouvernementales pour une meilleure reconnaissance du métier d’IBODE et notamment la reconnaissance d’actes exclusifs, aucune avancée pourtant promise n’a été concrétisée dans les textes.
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L’Unaibode regroupe les associations régionales d’infirmiers de bloc opératoire diplômés d’état et défend la qualification des quelques 7.000 IBODE qui exercent en France dans le secteur public et le secteur privé. Sans eux, il ne peut y avoir de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires.
> Contact presse: Philippe Gaudin – MEDIAL / 06 07 53 86 39 / philippegaudin@medial-rp.com
Astrid Crabouillet – MEDIAL / 01 53 83 81 55 / astridcrabouillet@medial-rp.com