Le regard de Jean-Loup Durousset, président de la FHP, sur les résultats de l’enquête.
« Je salue l’attachement des Français à la liberté de choisir leur hôpital et leur médecin sans contrainte. Je salue également leur attachement à la coexistence des systèmes hospitaliers publics et privés qui vient corroborer leur volonté de pouvoir être soigné dans l’établissement de leur choix. Cela suppose que les hôpitaux privés soient mieux reconnus par les pouvoirs publics. Cela fait partie des revendications constamment portées par la Fédération.
S’agissant de la connaissance que les Français ont des cliniques et hôpitaux privés : leurs atouts efficacité, performance, accueil- sont plébiscités. Il reste néanmoins indispensable de continuer à démonter l’idée reçue selon lesquelles nos établissements de santé ne sont pas accessibles à tous alors même que nous accueillons tous les patients quelle que soit leur couverture sociale. 25% de nos patients sont couverts par la CMU, cette proportion va jusquà 40% dans certaines régions. La majeure partie de nos établissements est située dans des villes où le revenu moyen est inférieur à la moyenne régionale (Marseille Nord, Stains, Trappes, Sarcelles, Roubaix, Les Minguettes).
Enfin, s’agissant de la pérennité de notre système de protection sociale, deux tiers des personnes interrogées reconnaissent la nécessité de procéder à de réels ajustements pour le préserver. Nous partageons cette vision lucide et réformatrice. C’est tout le sens des propositions que la Fédération ne cesse de porter à la connaissance des pouvoirs publics».
Vous pouvez retrouvez le dossier complet sur www.ipsos.fr et www.fhp.fr
81% d’entre eux estiment que le système français est plus performant dans la qualité des soins par rapport aux autres pays européens,
77% qu’il est plus accessible à tous,
74% qu’il est plus à la pointe de la technologie médicale,
Les Français sont attachés à leur liberté de choix
94% d’entre eux estiment important de pouvoir choisir son établissement hospitalier (94%).
92% d’entre eux estiment important de choisir librement son médecin (92% dont 61% « très important »).
La présence d’hôpitaux publics et de cliniques privées sur l’ensemble du territoire est aussi perçue comme un réel point fort (89%)
Les Français expriment de réelles craintes quant à l’avenir : pour plus d’une personne sur deux, le système de soins est en train de se dégrader
Beaucoup associent le système de soins aux termes « dégradation » (45%), « inquiétude » (36%) ou encore « inégalité » (27%).
Dans un contexte de réduction des déficits publics, les Français insistent également sur l’adjectif « coûteux » (42%).
51% des Français estiment que leur système de santé est plus coûteux pour les patients que dans les autres pays européens.
60% jugent aussi le système français moins efficace qu’ailleurs dans sa gestion comptable
La nécessité de procéder à des adaptations pour assurer l’avenir du système de santé progresse dans l’opinion.
Seulement 9% d’entre eux estiment qu’il faut le conserver dans son état actuel (-6 points par rapport à 2011).
La grande majorité estime qu’il faut surtout l’adapter en réalisant certains aménagements (67% ; +3pts par rapport à 2011). Nul doute qu’ils redoutent une refonte profonde qui pourrait aboutir selon eux à la disparition du système de santé actuel.
Un quart estime qu’il faut le réformer en profondeur même si ce chiffre est en progression (24% ; +3pts par rapport à 2011).
Le vieillissement de la population et l’équilibre financier sont perçus comme les deux principaux enjeux pour l’avenir du système de santé.
Pour les Français, les principaux défis auxquels le système de santé sera confronté lors des prochaines années, seront d’abord : le vieillissement de la population (57%) et l’équilibre financier (55%) devant l’égalité daccès (43%) et la proximité des soins (37%).
Les Français font confiance à la plupart des acteurs de santé pour relever ces défis
Les Français ont pris conscience que le problème dépend désormais de la quasi-totalité des acteurs du système et non plus seulement des pouvoirs publics ou de l’Assurance Maladie
71% font confiance aux cliniques privées pour relever les défis du futur.
A propos de la FHP :
1100 cliniques et hôpitaux privés assurent chaque année la prise en charge de 8,5 millions de patients. 154 000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et plus de 42 000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :
- 54% des interventions chirurgicales,
- près de 66 % de la chirurgie ambulatoire,
- 2,3 millions de passages dans 130 services d’urgences,
- Un accouchement sur quatre,
- Près d’un patient sur deux atteint de cancer,
- Un patient insuffisant rénal dialysé sur trois,
- Près d’un tiers des soins de suite et de réadaptation,
- Plus de 17% des hospitalisations psychiatriques.
Contacts :
Ipsos – Etienne Mercier, 01 41 98 92 79, etienne.mercier@ipsos.com
Ipsos – Laïla Idtaleb, 01 41 98 93 73, laila.idtaleb@ipsos.com
FHP – Christine Auberton, 07 86 40 57 05, christine.auberton@fhp.com
FHP – Myra Frapier, 06 70 10 82 24, myra@frapiersaab.com