Seul 1/3 des Français est toujours renseigné spontanément sur l’usage des médicaments par le pharmacien
La cinquième édition de l’Observatoire de la Santé Le Figaro Weber Shandwick s’est intéressée ce mois-ci à l’image que les Français ont du pharmacien : comment perçoivent-ils son rôle, remplit-il l’ensemble de ses missions et devrait-il être davantage impliqué dans des actions de prévention et d’éducation thérapeutique ?
Si la grande majorité des Français fait confiance au pharmacien (92 %), 8 sur 10 ne lui demandent pas systématiquement conseil en cas de problème de santé, préférant s’adresser à un médecin généraliste pour 56 % d’entre eux. 21 % argumentent ce choix en soulevant la question de la confidentialité.
Inversement, seul 1/3 des sondés affirme que le pharmacien les renseigne toujours spontanément sur l’usage des médicaments (avec ou sans ordonnance) et 48 % soulignent que cela dépend du pharmacien.
Fait surprenant, à l’ère du numérique, du foisonnement des forums santé et des sites dédiés au bien-être, seuls 6 % des personnes interrogées préfèrent se renseigner sur Internet (10 % chez les 25-34 ans) plutôt que de solliciter un pharmacien.
Même si les pharmaciens n’ont pas l’occasion de jouer pleinement leur rôle de conseil, les Français sont conscients que délivrer des médicaments est un acte singulier. La vente de spécialités d’automédication en GMS est en effet approuvée par 32 % d’entre eux, à condition que leur achat soit accompagné des recommandations d’un pharmacien. De plus, la moitié des personnes interrogées (51 %) se déclare défavorable à la vente de médicaments OTC en GMS, essentiellement parce qu’ils seraient dès lors perçus comme un produit de consommation anodin (28 %). Les 18-24 sont ceux qui craignent le plus cette banalisation du médicament s’il était disponible en grandes surfaces (48 %).
Les Français sont également partagés quant à l’extension des missions du pharmacien, qu’il s’agisse de prévention ou d’éducation thérapeutique. 44 % ne souhaitent pas que le rôle du pharmacien s’étoffe car :
· ce n’est pas sa fonction (20 %),
· il doit se limiter à délivrer des médicaments et donner quelques informations (15 %),
· il est inutile de rajouter un intervenant dans le parcours de soin (13 %).
Seuls 18 % estiment qu’il peut faire bien plus que simplement délivrer des médicaments. Et si 1/4 des Français est favorable à une évolution du métier de pharmacien, c’est à la condition que la profession soit formée à ces nouvelles pratiques.
Pour améliorer le suivi de leur clientèle, les officines ont déjà mis en place un certain nombre d’outils, dont le dossier pharmaceutique individuel (DPI). Son utilité est reconnue par 3/4 des Français, car selon eux le DPI permet :
· d’éviter les interactions médicamenteuses (34 %)
· d’avoir un historique des médicaments achetés (20 %)
· de conserver une traçabilité des médicaments en cas d’anomalie (17 %)
Les résultats de cette étude sont publiés ce lundi 16 décembre dans le supplément santé du Figaro.
Si vous souhaitez obtenir l’intégralité des résultats, n’hésitez pas à nous répondre pas retour d’email à l’adresse suivante : croberttissot@webershandwick.com ou au 01 47 59 38 95.
Lancé avec le concours du Figaro, cet Observatoire apporte régulièrement un éclairage sur les perceptions et attitudes des Français à l’égard d’enjeux de société et de santé. Entre février et novembre 2013, les 4 premières vagues ont interrogé les Français sur : les solutions pour rester jeune plus longtemps ; leur comportement face à la perte d’autonomie effective ou potentielle d’un proche ; la gestion du poids / la pratique sportive en France et les moyens de remédier au déficit de la sécurité sociale.
Pour citer l’étude :
Etude réalisée par OpinionWay entre le 4 et 6 décembre 2013 auprès d’un échantillon national représentatif (France métropolitaine) de 1 000 individus de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de région de résidence et catégorie d’agglomération, selon les données INSEE du recensement actualisé.
Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « L’Observatoire de la Santé Le Figaro – Weber Shandwick », sondage OpinionWay.
A propos de Weber Shandwick
Weber Shandwick, est une entreprise leader en relations publics, présente dans 81 pays du monde. Ses principaux domaines d’expertise sont la communication de marque, la communication corporate et la gestion de crise, les affaires publiques, l’innovation & les technologies, la santé et les services financiers pour lesquels elle met en œuvre des approches digitales et des outils d’analyse qu’elle a elle-même développés. L’agence a été récompensée par de nombreux prix pour ses campagnes créatives et ses approches innovantes, dont 4 lors des Cannes Lions 2013.
En France, Weber Shandwick a été nommée Agence de Relations Publiques de l’Année 2011 et 2013. Weber Shandwick est une entité du groupe Interpublic (NYSE : IPG).
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