L’USPO DÉSAPPROUVE LE CHOIX DES DÉPUTÉS QUI FAVORISE LA CONSOMMATION AU DÉTRIMENT DE LA SANTÉ
Lundi 16 décembre, les députés ont adopté l’article 17 quater B du projet de loi « Consommation » qui autorise la vente des tests de grossesse et d’ovulation en grande surface.
L’USPO désapprouve ce vote, contraire aux enjeux de santé publique.
Les tests de grossesse et d’ovulation ne sont pas des produits de grande consommation, mais des dispositifs médicaux qui nécessitent une réelle information des jeunes filles et des femmes qui les achètent.
Ces autotests comportent des risques de mésusage et de mauvaise interprétation. Ces risques peuvent conduire à des grossesses non désirées et à des interruptions volontaires de grossesse.
La Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale n’a pas eu voix au chapitre sur ce dossier.
Le gouvernement a cédé au lobbying de la grande distribution.
Pour l’USPO, la vente de tests de grossesse et d’ovulation relève d’une véritable stratégie d’accompagnement des jeunes filles et des femmes en matière de contraception, et non d’une banalisation de ces autotests dans la grande distribution.
« Nous devons gérer une complémentarité entre le maillage territorial des officines et le Planning familial pour permettre aux jeunes filles d’avoir une réponse adaptée à leurs questions sur les tests de grossesse, les tests d’ovulation et la pilule du lendemain, et une information sur les choix de contraception », déclare Gilles Bonnefond, Président de l’USPO. « C’est par cette complémentarité entre le Planning familial et les professionnels de santé de proximité dont les pharmaciens, que nous améliorerons la prévention des infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées ».
Gilles Bonnefond
Président
06 79 68 01 32