Le Syndicat des médecins libéraux s’insurge vivement contre les propos du président de Samu de France qui, au nom d’un dogmatisme hospitalier sans égal, attaque sans discernement les maisons médicales de garde (MMG), SOS Médecin et les systèmes d’information (SI) autonomes des régulateurs libéraux.
Scandaleux ! Le Syndicat des médecins libéraux (SML) dénonce avec vigueur les propos à la limite de la diffamation du président de Samu de France. Marc Giroud attaque en effet sans nuance les maisons médicales de garde (MMG), SOS Médecin et les systèmes d’information (SI) autonomes des régulateurs libéraux.
Ces accusations reflètent pour le moins une totale mauvaise foi du président de Samu de France et au mieux une parfaite méconnaissance de la réalité. Car la permanence des soins ambulatoire libérale (PDSA) a clairement fait la preuve de son efficacité, de son efficience et de sa capacité à s’organiser.
Marc Giroud devrait plutôt balayer devant sa porte et tenter de remédier aux différents maux dont souffre l’institution qu’il préside. Car les SAMU, qui n’ont jamais bénéficié d’autant de moyens, sont incapables d’évaluer précisément leur action. En outre, les services d’urgence qui refusent toute régulation, pâtissent d’une véritable dérive financière.
La volonté hégémonique des SAMU dans le projet de modernisation des systèmes d’information est par ailleurs intolérable ; Le SML rappelle à Marc Giroud que les 100 millions d’euros qui vont être alloués au système des SAMU n’est en rien un gage de qualité ni la preuve qu’il sera adapté à l’activité des médecins libéraux !
Vouloir stigmatiser l’activité libérale n’est en rien bénéfique pour le système français de santé. Il est grand temps en revanche de se pencher sur les dérives financières de la permanence des soins hospitalière !
Le SML demande fermement que la commission parlementaire chargée de la PDS clarifie la situation et condamne les propos de SAMU de France.