L’URPS médecins Ile-de-France attend une mise au point des représentants des SAMU en Ile-de-France
Le Dr Marc Giroud s’est cru autorisé, alors qu’il venait de quitter ses fonctions franciliennes au SAMU, à insulter tous les médecins libéraux franciliens impliqués dans le dispositif de permanence des soins ambulatoires (PDSA), devant l’Assemblée nationale, révélant ainsi sa véritable pensée.
Ses propos sont même méprisants et diffamatoires lorsqu’il qualifie le système d’information utilisé par les libéraux de « bricolage de camping » et déclare que les coordonnateurs de la PDS en Ile-de-France sont rémunérés 75 000 euros par an par l’ARS pour simplement rédiger des tableaux de garde.
Il avait pourtant paru être l’interlocuteur pro actif de l’ARS et de l’URPS médecins libéraux d’Ile-de-France ces deux dernières années pour la construction et la mise en œuvre d’une très importante réforme de l’organisation de la régulation des centres 15 aux horaires de la PDSA, les soirs, la nuit, les week-ends et jours fériés. Réforme qui reconnaissait enfin et renforçait le rôle, la présence, la participation des médecins généralistes libéraux de la région dans les centres d’appel et en coordination avec toutes les plateformes d’appel des associations de visites, et en particulier celle de SOS médecins.
Négocié et salué par lui-même comme une avancée majeure en conférence de presse lors de sa parution, le tout nouveau cahier des charges de la PDSA en Ile-de-France affirmait le rôle essentiel des médecins de ville et consacrait une gouvernance commune entre SAMU et médecins libéraux des centres d’appel et de régulation (CRRA 15) aux horaires de la PDSA.
L’URPS médecins libéraux Ile-de-France a donc été choquée de découvrir la teneur de propos en complète contradiction avec tous ceux que le même Dr Marc Giroud avait tenus lorsqu’il était en situation de responsabilité et de « représentation » .
L’URPS médecins libéraux Ile-de-France demande donc aux nouveaux médecins régionaux représentatifs du SAMU, depuis le départ en retraite de leur ex-représentant, de clarifier officiellement leur position pour savoir s’ils s’inscrivent toujours dans la réforme et la co-construction avec les libéraux ou s’ils cautionnent de tels propos, ce qui serait alors incompatible avec la mise en œuvre du cahier des charges de la PDSA en Ile-de-France.
L’URPS médecins libéraux Ile-de-France se réserve la possibilité de proposer à ses représentants et à ceux de tous les acteurs libéraux de se retirer de toutes les instances de concertation régionale.
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