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« Estimations nationales sur le nombre d’anomalies congénitales en France » (Rapport)

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L’Institut de veille sanitaire publie, pour la première fois, des estimations nationales sur le nombre d’anomalies congénitales en France

L’InVS publie un nouveau dossier thématique consacré aux anomalies congénitales qui peuvent être morphologiques (malformations) ou chromosomiques. Ce travail a permis de regrouper l’ensemble des données issues de sept registres(1) (Alsace, Antilles, Auvergne, Bretagne, Paris, Réunion, Rhône-Alpes), qui couvrent plus d’une naissance sur cinq en France. Les résultats obtenus ont donné lieu à une projection au niveau national. Toutefois, la zone géographique couverte, l’ancienneté du registre et la durée du recueil des données après la naissance pouvant être différentes d’un registre à l’autre, l’interprétation proposée doit être considérée avec prudence.

À partir de cette projection, la prévalence totale des nouveau-nés ou foetus porteurs d’anomalies congénitales en France est estimée en 2011 à 3,3 cas pour 100 naissances, soit autour de 27 000 cas par an. Cela représente environ 20 000 nouveau-nés vivants, 400 mort-nés et 7 000 interruptions médicales de grossesse (IMG).

Parmi les 21 anomalies congénitales sélectionnées sur des critères de gravité, de fréquence et de prise en charge (possibilité de prévention ou de dépistage), la trisomie 21 est la plus fréquente avec près de 2400 diagnostics en 2011 chez des foetus ou nouveau-nés, soit une prévalence de 0,3% des naissances. Sont ensuite concernés : les hypospadias (1700 cas), les fentes labiales et palatines (1300 cas), les malformations du tube neural (520 cas d’anencéphalie et 510 cas de spina-bifida) et les malformations cardiaques (400 cas de transposition des gros vaisseaux, 330 hypoplasies du ventricule gauche et 280 cas de tétralogie de Fallot).

Désormais, l’InVS, en collaboration avec les registres, actualisera ces données chaque année dans le cadre de ses missions de surveillance périnatale et de la santé de l’enfant. Ces informations sont fondamentales pour apprécier l’évolution des malformations au cours du temps et leur impact en termes de prise en charge, de handicap et de morbidité.

Consulter le dossier thématique

Contact presse : Katel Le Floc’h – 01 41 79 57 54 / presse@invs.sante.fr

1 Le rôle d’un registre est de réaliser un enregistrement exhaustif des cas d’anomalies congénitales dans une population définie. Les registres français (Alsace, Antilles : Remalan, Auvergne, Bretagne, Paris, Réunion, Rhône-Alpes : Remera) suivent la méthodologie du réseau européen EUROCAT avec en particulier une définition commune des anomalies et des critères d’inclusions.

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