Le jeudi 22 mai, à l’invitation de Danielle AUROI, Présidente de la Commission des Affaires Européennes de l’Assemblée Nationale, Jean-Louis ROUMEGAS et Sophie ERRANTE, Co-Présidents du Groupe d’études Santé-Environnement, et avec la participation de Laurence COHEN, membre de la commission des Affaires sociales du Sénat et membre du Conseil d’Administration de l’ANSM, Michèle RIVASI, députée européenne, et Laure LECHATELIER, Vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France se tiendra à l’Assemblée Nationale (Salle de la commission des Affaires européennes, 3ème étage, 33 rue Saint-Dominique) un colloque intitulé:
Aluminium et Vaccins – L’expertise internationale nous impose d’agir
> Le programme de cette matinée de travail vous est présenté ci-joint. Une traduction simultanée sera assurée.
Programme Colloque 22 mai
La question de l’adjuvant aluminique se pose avec acuité.
Vous le savez, nous ne sommes pas contre le principe de la vaccination. Mais la question de la sécurité vaccinale est au cœur de nombreux débats publics. En ce moment, la vaccination contre le papillomavirus (avec notamment le Gardasil) est plus particulièrement contestée, et cela ne peut que renforcer la méfiance de la population vis-à-vis de la politique vaccinale.
Entre 2005 et 2010, la part de la population française favorable ou très favorable à la vaccination est passée de 90 % à 60 % (baromètre santé INPES Peretti-Watel 2013). La part des Français de 18 à 75 ans hostiles à la vaccination est passée de 8,5 % en 2005 à 38,2 % en 2010.
En 2005, il est apparu que 58 % des médecins s’interrogeaient sur l’utilité des vaccins administrés aux enfants, alors que 31 % des médecins émettaient des doutes au sujet de la sécurité de ces vaccins. Ces chiffres sont très certainement maintenant dépassés.
Cette baisse drastique de confiance doit être prise en compte.
Il est urgent de regarder la réalité en face, et de prendre les décisions appropriées.
Depuis de nombreuses années, nous interpellons les gouvernements pour que des décisions fortes soient prises, car nous pensons qu’elles seules peuvent favoriser un retour progressif de la confiance de nos concitoyens:
– la recherche sur la toxicité de l’aluminium utilisé comme adjuvant vaccinal, et sur le lien de cet adjuvant avec des pathologies diverses, doit être financée massivement et de manière urgente (les 150 000 € attribués fin 2013 par l’Agence du Médicament sont un premier pas, qu’il convient d’amplifier),
– un vaccin de base sans aluminium doit être rapidement proposé à la population.
Nous pensons aussi que la vaccination contre le papillomavirus est très sujette à caution, et qu’il convient de suspendre le projet qui prévoit sa généralisation. C’est le sens de l’appel que nous venons de lancer avec 2 autres associations de victimes de produits de santé (voir le site dédié : www.moratoire-gardasil.fr).
Pour éclairer les décisions que vous serez amenée à prendre, notamment dans le cadre du projet de loi de santé publique, nous avons demandé aux chercheurs engagés sur la question de la toxicité de l’aluminium vaccinal dans différents pays du monde de venir vous présenter leurs travaux.
Car bien évidemment, il ne s’agit pas d’une question franco-française.
Dans la mesure où la salle de la commission des affaires européennes ne peut accueillir que 75 personnes, nous vous demandons de bien vouloir nous faire connaitre votre participation par l’envoi d’un mél avant le 15 mai à contact@colloque22mai.fr
> Contact :
Didier Lambert
Président E3M
06 72 41 20 21
www.myofasciite.fr