Qualité de vie, état de santé, violence et burn out : les grands enseignements de l’enquête 2014
La SMEREP, 1ère mutuelle étudiante régionale (Paris / IDF), mène chaque année une « enquête santé » auprès des étudiants pour explorer au plus près les changements et rendre compte des tendances évolutives ou non. L’enquête 2014* pointe 5 sujets de préoccupation pour la santé des étudiants.
Une perception ambivalente des questions de santé
87% des étudiants s’estiment en bonne ou excellente santé, mais la fragilité psychologique des étudiants est toujours présente.
34% des étudiants IDF s’isolent lorsqu’ils se sentent submergés par le quotidien.
L’étude confirme que les difficultés financières sont présentes dans la vie quotidienne, et cela peut jouer sur le rapport avec l’accès aux soins, qui n’est pas toujours garanti :
28% des étudiants IDF rencontrent souvent des difficultés financières dans leur quotidien.
Des reflexes à risque en cas de maladie
Ne rien faire, attendre que cela passe (74% vs 77% en IDF ),
Pratiquer l’automédication (65% vs 61% en IDF),
Demander conseils à ses proches (59% vs 65%).
Une des principales raisons de non consultation chez les étudiants en IDF est un manque de moyens (27%).
Une hygiène de vie loin d’être optimale
Plus de 90% des étudiants dorment moins de 8 heures par nuit et ils sont presque 1 étudiant sur 5 à dormir moins de 6 heures.
39% des étudiants français, et surtout 46% des étudiants en IDF sautent des repas au moins 1 fois par semaine. 1 étudiant sur 10 saute un repas tous les jours.
Les boissons alcoolisées sont consommées par 3/4 des étudiants
Près d’1 étudiant sur 3 est fumeur.
La sexualité « non-maîtrisée » : un problème toujours présent
2 étudiants sur 3 n’utilisent pas systématiquement de préservatif lors d’un rapport sexuel
20% ont eu recours à la pilule du lendemain au cours de l’année
1 étudiant sur 3 ne va jamais se faire dépister en cas de changement de partenaire.
7% des étudiants en IDF (6% en France), ou leur partenaire, ont déjà eu recours à une interruption volontaire de grossesse.
Violence et comportements à risque toujours d’actualité
Pratiquement 1 étudiant sur 2 a été témoin ou victime de violences sans prise de produits psychoactifs.
Près d’1 tiers des étudiants ont déjà été témoin ou victime de violences dues à la prise de produits psychoactifs.
Dans 9 cas sur 10, la prise de ces produits a eu un impact sur la personne violente.
* Étude Harris Interactive pour la SMEREP réalisée selon la méthode des questionnaires auto-administrés en ligne, du 5 au 20 mai 2014au 8 mars 2013, auprès de 500 étudiants de toute la France et de 700 d’Ile-de-France.