Les récents entretiens de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) au ministère de la Santé, à Matignon et à l’Élysée montrent qu’il est indispensable de s’engager dans une action efficace et comprise par l’opinion publique.
Il faut arrêter de menacer une profession respectée, de proximité, adaptée aux besoins de la population qui lui fait confiance et qui emploie 150 000 personnes qualifiées sur le territoire. Nous demandons au gouvernement de retirer la pharmacie du projet de loi sur les professions réglementées en raison du risque économique fatal pour plus de 5 000 officines. On ne peut pas faire porter les plus gros efforts d’économies sur les médicaments remboursés et casser en plus l’activité qui n’est pas prise en charge par l’assurance maladie.
L’USPO propose un plan d’action immédiat et demande à tous les pharmaciens d’être solidaires, unis et réactifs !
- Information des patients : les patients doivent comprendre les raisons de notre mouvement de protestation et nous soutenir.
- Alerte des élus.
- Alerte des Agences régionales de santé : à partir du 25 septembre, chaque pharmacien va signaler qu’il ne fera plus de garde de nuit et du dimanche.
- Fermeture des pharmacies durant une journée la semaine du 6 octobre.
- Si le gouvernement persiste dans son projet, d’autres journées de fermeture auront lieu avec un blocage de l’approvisionnement de la chaine du médicament.
L’USPO souhaite que l’ensemble de la profession soit solidaire : équipe officinale, syndicats, Ordre, groupements, étudiants, enseignants…. Lorsqu’on attaque de façon aussi injuste et démagogique les piliers de la profession, il est temps de passer à l’action.
Vous pouvez joindre Gilles Bonnefond, Président de l’USPO, directement au 06 79 68 01 32.
Contact :
Magali Clausener
Communication
01 71 18 34 12
clausener@uspo-paris.fr