150 personnes ont participé aux premières assises de télémédecine–professionnels de santé libéraux et hospitaliers, directeurs, cadres de santé et informaticiens d’établissements sanitaires et médico-sociaux, associations de patients et d’usagers, représentants des collectivités locales et de l’Etat.
Quatre tables rondes ont permis d’aborder les préoccupations de chacun :
– Quel accompagnement pour les opérations techniques ?
– Le changement dans les pratiques médicales en télémédecine : mythes et réalités
– Evaluation et valorisation : regards croisés des pouvoirs publics, des patients et des médecins
– L’innovation en santé et autonomie
Des idées fortes pour tracer l’avenir
Les témoignages des différents porteurs d’activité montrent une convergence des constats et une intégration forte dans l’offre de soins :
– Pour les patients, éviter des déplacements, que ce soit en urgence vitale (télé-AVC) ou en suivi de pathologies (psychiatrie pour les personnes âgées) est un confort très important et une assurance d’être plus vite et mieux orienté dans le parcours de soins ; les associations demandent à être associées plus en amont au montage des activités de télémédecine.
– Pour les médecins et les paramédicaux, la télémédecine, c’est la possibilité d’apports croisés multidisciplinaires autour du patient et des conduites thérapeutiques à condition d’élaborer un projet médical, favorisant la qualité des actes et de l’organisation : en effet, le fait de travailler ensemble à distance nécessite une plus grande rigueur des protocoles de travail.
– Pour les responsables d’établissements, en particulier médico-sociaux, la complexité des aspects techniques qui rend indispensable la pérennisation des structures de mutualisation technique.
– Pour les collectivités locales, le défi aujourd’hui est d’articuler harmonieusement l’offre commerciale innovante et la demande des personnes.
Des convictions partagées
– Le médecin traitant demeure au coeur de la prise en charge de son patient – c’est lui qui valide la demande de téléconsultation ou de téléexpertise et qui adapte ses prescriptions selon les avis donnés.
– Toutes les activités de télémédecine intègrent des temps de travail en commun des équipes en présentiel afin de traiter régulièrement ensemble les questions d’organisation.
– Le bon échelon territorial d’organisation notamment pour l’urgence et la téléimagerie est le niveau régional.
Plus de 30 000 actes de télémédecine ont été réalisés depuis le début de l’année 2013 en Haute- Normandie.
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