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« DPC : La CSMF refuse le désengagement de l’Etat », Communiqué

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Le Gouvernement a décidé, une fois de plus en catimini, de ne pas assumer le financement du DPC qu’il a pourtant rendu obligatoire.

La CSMF, premier syndicat médical français, refuse ce scénario qui fait désormais reposer toutes les obligations sur les seuls médecins libéraux, et ce alors même que la mise en œuvre du DPC s’est traduite par une double spoliation des financements jusqu’alors dévolus à leur formation continue. Les médecins libéraux ont tout d’abord été spoliés des fonds de leur formation conventionnelle, puis du produit de la taxe sur l’industrie pharmaceutique. Aujourd’hui, ils sont à nouveau spoliés, pour la troisième fois par le Gouvernement, qui va transformer le financement du DPC en grand jeu de « La roue de la fortune ». En effet, en refusant d’abonder les fonds de l’OGDPC pour garantir la prise en charge de tous les professionnels de santé, puisque tous ont l’obligation de s’inscrire dans le dispositif, les médecins qui s’engageront dans le DPC n’auront désormais plus la certitude d’être indemnisés ou de voir leur formation prise en charge.

La CSMF s’oppose à une évolution de la gouvernance de la formation médicale continue et de l’évaluation des pratiques professionnelles des médecins libéraux fondée sur la base du « premier arrivé, premier servi ».

Le Gouvernement se soustrait à ses obligations, sans même tenter de restituer les sommes qu’il doit aux médecins libéraux, pour leur imposer un dispositif de prise en charge fondé sur les lois du hasard. Pour la CSMF, un tel scénario est tout simplement inacceptable.

La CSMF dénonce l’hypocrisie du Gouvernement dans ce dossier qui impose toujours plus aux médecins libéraux, pendant que lui-même s’exonère de ses propres obligations envers le corps médical. La CSMF considère que cette attitude, dans le prolongement de la loi de Santé, et de nombreux autres dossiers, est une nouvelle illustration du mépris dans lequel le Gouvernement tient les médecins libéraux.

La CSMF demande une dernière fois au Gouvernement de revenir sur son décret et d’honorer son obligation de financement.

La CSMF ne manquera pas d’agir dans les prochains jours à la fois sur le plan juridique pour contester ce décret qui institue une rupture d’égalité entre les médecins libéraux, et lors du prochain Conseil de Gestion de l’OGDPC.

> Communiqué : 141010_JPO_DPC

> Contact : Jean-Paul Ortiz – 06 07 86 08 83

 

PJ

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