A l’occasion de cette dernière CAPN des directeurs d’hôpital avant les élections professionnelles du 4 décembre prochain, le SMPS a souhaité dresser un premier bilan. Ses représentants se sont félicités de la qualité des échanges qui ont lieu dans cette instance. La maturité de ce dialogue fait figure d’exemple voire d’exception en inter-fonction publique. Pourtant cette exception est aujourd’hui menacée.
Pour le SMPS, la sélection des directeurs doit se faire dans le cadre de procédures claires et qui laissent la place à l’étude des parcours dans un cadre national. La gestion des intérims s’impose par ailleurs comme un chantier urgent. La circulaire sortie récemment à ce sujet se contente de dire le droit, qui est inadapté et inefficient, car il ne limite pas les intérims en nombre et ne permet pas de gérer plus rapidement les transitions entre deux postes.
Les représentants du SMPS ont également évoqué un autre grand sujet de préoccupation, à savoir l’APHP.
A chaque séance, le SMPS dénonce le respect insuffisant des règles statutaires et du rôle de la CAPN concernant le recrutement sur emplois fonctionnels de l’AP-HP.
Instance après instance, les représentants du SMPS réitèrent leur vive préoccupation de voir que, dans le plus grand établissement de France, les directeurs d’hôpital semblent tenus à distance et ne sont pas toujours considérés comme des manageurs autonomes et responsables.
Enfin, les représentants du syndicat majoritaire des DH ont regretté que, dans le dialogue conduit par le ministère avec les corps de direction, le grand protocole de 2011 sur les trois corps de direction ne soit toujours pas appliqué dans son intégralité.
Le 4 novembre, le SMPS est convié pour examiner un projet de sommet de grade (GRAF) qui ne répondra ni aux besoins de donner de nouvelles perspectives de carrière à plusieurs centaines de collègues coincés en HEB3, ni à une vision juste et complète du métier de directeur d’hôpital notamment pour les adjoints.
Le SMPS souligne que les lectures restrictives de la spécificité de nos métiers et de nos responsabilités, en particulier par le ministère de la fonction publique, est perçue par les directeurs comme un manque de considération.
Le SMPS fera d’ici les élections du 4 décembre des propositions concrètes pour qu’un dialogue social de qualité puisse être mené entre les pouvoirs publics et les directeurs.
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