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Trois Académies se réunissent pour améliorer la sécurité du médicament, Séance commune de réflexion (Paris)

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Comment améliorer encore la sécurité des médicaments?

Toute utilisation d’un médicament peut conduire à des effets indésirables. Il est donc nécessaire qu’à toutes les étapes, de la conception du produit à son usage par le patient, le bénéfice apporté par le médicament soit mis en balance avec les risques auxquels il expose.

La sécurité doit être au cœur de toute réflexion sur les actions à mener en matière scientifique et thérapeutique, lors de la conception, la prescription, l’usage et la surveillance du médicament.

– En amont, avant l’enregistrement et la commercialisation, de nouvelles méthodes d’étude peuvent permettre de relier certaines réactions aux médicaments à des profils génétiques spécifiques. Ces progrès scientifiques permettent désormais de mieux prévoir les effets secondaires, en définissant plus précisément les populations et les personnes à risques à partir de simples tests génétiques.

– Après la commercialisation, la surveillance des effets des médicaments repose sur l’éducation des patients et les progrès à réaliser en pharmacovigilance dans l’évaluation de la sécurité en vie réelle mais aussi dans la prévention des effets indésirables, sachant qu’ils sont évitables dans près de 50% des cas.

– Sur toute la chaîne, de la conception à la distribution et au suivi, la qualité de la formation des professionnels, celle de l’information des patients et de la communication, notamment à travers les médias, conditionnent au plus haut point la sécurité d’usage du médicament.

C’est pourquoi l’Académie des sciences, l’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie unissent leurs compétences lors d’une séance commune sur ce thème*. Une réflexion préalable à la tenue de cette séance permet de formuler des premières pistes de recommandations

Sur la sécurité du médicament pendant la grossesse, plus particulièrement, Elisabeth ELEFANT, présidente-fondatrice du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes (CRAT), souligne certains points qui méritent encore un effort soutenu pour confirmer les avancées en matière de sécurité de la femme enceinte :

– Le conseil pré-conceptionnel, c’est-à-dire la mise en place de mesures d’information et de prises en charge thérapeutiques préalables à toute conception, en particulier chez les femmes en âge de procréer souffrant de pathologies chroniques et bénéficiant de thérapeutiques au long cours.

– La généralisation de l’accès des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, sages-femmes, etc.) aux meilleurs circuits d’information existants.

– L’intégration d’informations expertisées sur le médicament chez la femme enceinte dans les logiciels d’aide à la prescription ou à la délivrance.

– Une information sans relâche du grand public sur les effets délétères de l’automédication en cours de grossesse en insistant sur la possibilité d’accéder facilement à des informations fiables.

> Date : Mardi 20 janvier 2015 de 9h – 17h30
> Lieu : à l’Académie nationale de médecine, 16 rue Bonaparte – Paris 6e

Contact presse :
Nicole Priollaud
Chargée de la communication
Académies de médecine et de pharmacie
01 45 25 33 17 / 06 09 48 50 38
nicole.priollaud@wanadoo.fr

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