Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale vit en ville contre 10% en 1900 et 30% en 1950. Comme le constate Patrick Errard, président du Leem à l’occasion d’un point presse : « cette urbanisation galopante, conjuguée aux changements climatiques en cours, au développement des échanges et aux effets de la pollution et de la déforestation, modifient la dynamique homme-maladie, ainsi que le montre l’émergence du virus Ebola, jusqu’alors confiné à quelques zones, et sa propagation meurtrière ».
Les virus ne connaissent pas de frontières. Et certains d’entre eux particulièrement virulents (Marburg, Machupo, Lassa, Crimée-Congo …) pourraient bien provoquer demain d’autres épidémies. Contre ces virus, leur capacité à s’adapter et à franchir les frontières, une seule solution : l’union sans frontières entre chercheurs, autorités sanitaires, Agences, organisations internationales, sociétés de biotechnologies et industriels du médicament et du vaccin.
» L’Union européenne coordonne ses efforts aussi bien du côté de l’aide humanitaire que dans un soutien sans précédent à la recherche en mobilisant ses programmes de financement de la R&D. L’industrie a répondu présente et participe massivement à cet effort collaboratif, en particulier en déployant de façon flexible et rapide le programme Ebola+ dans la phase 2 de l’Initiative Médicaments Innovants (IMI2). Ce programme finance déjà 8 projets de développement de diagnostics et vaccins pour l’épidémie en cours. Un autre appel à propositions sera lancé bientôt pour lutter contre les épidémies de demain » précise Magda Chlebus, directrice scientifique de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA).
Mais, nous ne devons pas baisser la garde, car il faut toujours mieux anticiper les épidémies de demain. Gary Nabel, Chief Scientific Officer (CSO) et coordonnateur de la réponse contre Ebola, Sanofi, le souligne : » les dirigeants mondiaux le reconnaissent : ″ des pas de géant ″ ont été effectués depuis les premières conséquences meurtrières de l’explosion de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest l’année dernière. Pour autant, nous devons bien admettre que nous sommes encore loin d’avoir gagné la guerre contre ce virus. Nous devons trouver des moyens d’accélérer le développement de vaccins expérimentaux pour prévenir et soigner l’infection provoquée par le virus Ebola. Nous espérons tirer les leçons de cette épidémie dévastatrice et pouvoir ainsi répondre à des menaces d’épidémies infectieuses imprévisibles, dans le futur. »
Face aux menaces d’épidémies infectieuses, les industriels poursuivent sans relâche la recherche et le développement de solutions tant préventives que thérapeutiques au premier rang desquelles les vaccins. 2 vaccins sont actuellement en phase III d’essais cliniques en Afrique de l’Ouest et 9 antiviraux en développement, ce qui montre la place stratégique qu’occupe l’industrie du vaccin et du médicament dans la santé mondiale et souligne sa capacité à mobiliser ses forces scientifiques et économiques, pour garder une longueur d’avance sur les virus.
Le dossier de presse de l’atelier ainsi que les slides des intervenants sont disponibles ci-dessous en libre téléchargement – en raison de leur taille, le téléchargement peut prendre quelques secondes.
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