L’article central de la proposition de loi sur la fin de vie proposée par Alain Claeys et Jean Léonetti a été approuvé mercredi autorisant dans certains cas le recours à « une sédation profonde et continue ».
Mais l’amendement soutenu par 130 députés de gauche et demandant clairement « une assistance médicale à mourir » est écarté par 89 voix contre 70 ce que le CNAFAL regrette. La liberté du citoyen face à la mort est bafouée par le rejet de cet amendement.
On peut noter de petites avancées dans le fait qu’il n’y a pas de clause de conscience pour les médecins et une formation aux soins palliatifs proposée aux étudiants en médecine, aux médecins, aux infirmiers, aux aides-soignants et aux aides à domicile.
Le CNAFAL est en plein accord avec les propos du professeur Jean-Louis Touraine : « en France, il y a du mal à mourir, si nous voulons que cela change il y a à faire vivre la liberté de choix. Et dans les choix en fin de vie, il y a celui que l’on puisse avoir l’aide à mourir ».
A trop vouloir chercher le consensus à tout prix, on adopte des demi-mesures et on se cache derrière des litotes !
Le CNAFAL regrette que cette loi ne tienne pas compte des réalités, des désirs de citoyens qui veulent pouvoir maîtriser jusqu’au bout leur vie.
Le CNAFAL continuera à faire connaître l’importance du rôle de la personne de confiance et des directives anticipées afin que l’équipe médicale, en liaison avec la famille puisse faire respecter la « dernière volonté » du malade qui est sa « dernière liberté », celle de choisir sa fin de vie.
Le CNAFAL approuve la création d’un registre national des directives anticipées ce qui présente un progrès et une garantie du respect de ses dernières volontés.
Jean-Marie BONNEMAYRE Nicole DAMON Marie-Odile PELLE-PRINTANIER
Président Administratrice Santé Vice-présidente
06 87 37 16 64 06 81 21 49 76 06 85 88 60 78
Contact presse :
Tél. : 01.47.00.02.40
Fax : 01.47.00.01.86
cnafal@cnafal.net
www.cnafal.org
CNAFAL – Conseil National des Associations Familiales Laïques :
Le CNAFAL a pour but l’étude et la défense des droits et des intérêts moraux et matériels des familles et de chacun de leurs membres, quelles que soient les formes et les réalités sociales de ces groupes d’humains. Organisation laïque et progressiste, le CNAFAL entend promouvoir une conception de la famille dans laquelle chaque membre a des droits et le devoir de défendre les droits des autres. Il affirme les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité, traduction concrète de la solidarité, en donnant son sens plein à la Citoyenneté.