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Inconti’Nantes : « Les fuites urinaires rythment votre quotidien, des solutions existent », Débat (Nantes)

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Pour la première fois, le CHU de Nantes, la clinique Jules-Verne, les Nouvelles Cliniques Nantaises ainsi que la clinique Saint-Augustin s’associent pour les Inconti’Nantes afin d’informer le public sur l’incontinence urinaire.

Lever le tabou est aujourd’hui une priorité car face à chaque diagnostic une solution existe !

Venez en discuter le mercredi 8 avril 2015, de 17h à 19h au CCO Tour Bretagne, place de Bretagne à Nantes, les spécialistes répondront à vos questions. Entrée libre et gratuite.

L’incontinence urinaire est définie comme toute perte involontaire d’urine. Vécue comme un véritable handicap, elle plonge les personnes qui en souffrent dans un véritable désarroi en altérant considérablement leur qualité de vie.

  • Une pathologie fréquente 

Avec plus de 3 millions de français concernés, l’incontinence urinaire constitue un véritable enjeu de santé publique. Même si sa prévalence augmente avec l’âge, l’incontinence urinaire ne touche pas que les personnes âgées. Elle concerne en cas d’hyperactivité vésicale autant les hommes que les femmes.

  • Incontinence ou IncontinenceS ?

Il n’existe pas une forme unique d’incontinence urinaire, 3 types peuvent être distingués :

– l’incontinence urinaire d’effort : caractérisée par une fuite involontaire d’urine qui survient à l’occasion d’un effort physique tel que la toux, l’éternuement ou encore le fait de soulever une charge. Cette forme d’incontinence est liée à un relâchement des muscles du périnée ou encore à un sphincter faible;

– l’incontinence urinaire par urgenturie : due à une hyperactivité de la vessie, elle entraîne un besoin soudain et incontrôlable d’uriner;

– l’incontinence mixte qui associe l’incontinence urinaire d’effort et l’incontinence par urgenturie.

  • Une pathologie invalidante 

Plus de 65% des hommes et 67% des femmes souffrant d’une hyperactivité vésicale estiment que leur pathologie à un impact négatif significatif sur leur qualité de vie. Au-delà du retentissement physique, l’incontinence urinaire non prise en charge a des conséquences psychologiques non négligeables et affecte la vie relationnelle des patients dans toutes ses dimensions à savoir sociale, affective ou professionnelle. Elle peut rapidement aboutir à l’isolement des patients.

  • Une pathologie coûteuse 

Au-delà des coûts pour la santé publique, l’incontinence urinaire pèse non seulement physiquement et moralement sur les patients mais aussi financièrement. Selon le type d’incontinence, les patients dépensent en moyenne entre 30 et 150 euros par mois pour acheter des protections. De plus, leur handicap conduit parfois à une sortie de la vie active.

  • Une pathologie taboue 

Face à leur pathologie, les patients se sentent souvent seuls, leur pudeur mise à mal, habités par un sentiment de honte, ils n’osent pas en parler. Les études rapportent que plus de la moitié des patients probablement atteints d’incontinence urinaire, ne discutent pas de leurs symptômes que ce soit avec des professionnels de santé ou leur entourage.

  • À chacun sa solution 

Aujourd’hui, de nombreuses solutions existent. Même si le parcours est parfois long, chaque patient peut disposer d’une thérapie adaptée à sa pathologie. L’incontinence urinaire n’est pas une fatalité, si vous êtes concernés n’hésitez plus à en parler à votre médecin.

Contact presse : Emmanuelle Dubois – tél. 02.40.08.71.85 ou par mail

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