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Offre de soins de 1er recours : « l’ARS Ile-de-France double le nombre de zones éligibles aux aides à l’installation » (Communiqué)

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Dans le cadre de la révision de son Schéma régional d’organisation des soins (SROS), l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France a défini une nouvelle cartographie des zones déficitaires[1] et fragiles qui couvrent désormais près de 30% de la population francilienne. Ce zonage double le nombre de territoires sur lesquels les professionnels de santé de premier recours, et notamment les médecins généralistes, peuvent bénéficier d’aides à l’installation ou au maintien d’une activité.

Avec 12 millions d’habitants, la population francilienne représente près de 20% de la population française métropolitaine et continue de croître. L’Ile-de-France est parallèlement l’une des régions françaises dont les effectifs de professionnels de santé diminuent le plus depuis ces dix dernières années. Depuis 2012, l’ARS Ile-de-France a notamment observé une augmentation du nombre de territoires confrontés à une pénurie de médecins généralistes.

Pour s’adapter à cette réalité, l’Agence a décidé d’accroître le nombre de zones déficitaires et fragiles pour couvrir 30% de la population francilienne -contre 13% en 2012- dans le cadre de la révision de son Schéma régional d’organisation des soins (SROS) ambulatoires. L’ARS a donc établi, en concertation avec ses partenaires, une nouvelle cartographie des territoires ayant des difficultés d’accès aux soins de premier recours (médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, chirurgiens-dentistes,…).

Le nouveau zonage permettra d’augmenter l’efficacité des dispositifs de soutien à la démographie médicale. Il contribuera ainsi à améliorer la répartition géographique des professionnels de santé dans la région.

Pour élaborer cette cartographie, l’ARS a combiné quatre indicateurs:

–          l’accessibilité au médecin généraliste : repérage des zones à faible densité où l’activité moyenne des professionnels est  très forte ;

–          la complémentarité de l’offre sur les territoires : prise en compte de la présence ou non d’un ensemble de professionnels médicaux et paramédicaux, ainsi que d’une offre ambulatoire alternative aux libéraux (centres de santé) ;

–          l’évolution prévisible de l’offre en médecine générale : sélection des territoires caractérisés par une forte proportion de professionnels âgés de 60 ans et plus et par une évolution négative ou nulle de leurs effectifs sur les trois dernières années ;

–          les besoins de la population : évaluation via l’indicateur de développement humain.

 

Les professionnels de santé, souhaitant s’installer ou maintenir une activité dans une zone déficitaire ou fragile, peuvent bénéficier de plusieurs aides :

–          Les aides à l’installation  de l’ARS :

Le Contrat d’engagement de service public (CESP) attribue une bourse d’études mensuelle à des étudiants en médecine et en odontologie qui, en contrepartie, s’engagent à exercer leurs fonctions sur l’un de ces territoires.

Le Contrat de praticien territorial de médecine générale (PTMG) garantit une rémunération minimale aux médecins généralistes récemment installés dans une de ces zones et propose des avantages en cas de maladie ou de maternité.

–          Les aides à l’investissement du Conseil Régional :

Le Contrat régional d’exercice sanitaire (CRES) s’adresse aux médecins généralistes, aux spécialistes de premier recours (ophtalmologie et gynécologie), aux sages-femmes, aux chirurgiens-dentistes, aux infirmiers et aux masseurs-kinésithérapeutes s’engageant à exercer pendant une période minimale de trois ans leur activité, en secteur 1, sur un territoire déficitaire ou fragile. Il leur permet de bénéficier d’une bourse d’études ou d’une aide au financement de leurs travaux d’installation, d’équipement ou de sécurisation.

–          Les aides conventionnelles de l’Assurance maladie pour les médecins généralistes exerçant ou désirant s’installer particulièrement dans des zones déficitaires : L’option démographie ou santé solidarité territoriale leur permet de bénéficier d’une aide à l’activité et à l’investissement.

 

[1] Les zones déficitaires correspondent aux 7 % de zones les plus fragiles en offre de soins de premier recours en Ile-de-France

 

> Pour en savoir plus :

–          Les aides à l’installation des professionnels de santé : Plate-forme en ligne d’appui aux professionnels de santé (PAPS)

–          Les cartographies des zones déficitaires et fragiles en offre de soins de premier recours : En Ile-de-France   /  En petite couronne  /  A Paris

–          La liste des territoires concernés par département

 

> Contacts Presse : Emilie Puech : emilie.puech@ars.sante.fr   01 44 02 01 06

Marine Leroy marine.leroy@ars.sante.fr 01 44 02 01 73

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