Après deux ans de travaux, l’Institut de cancérologie du Gard, construit sur le site du campus hospitalo-universitaire Carémeau, accueille le vendredi 5 juin les premiers patients de radiothérapie du CHU de Nîmes (en fédération hospitalo-universitaire avec l’Institut de cancérologie de Montpellier – ICM) et d’Oncogard, et, à partir du 8 juin, les consultations d’oncologie et d’hématologie.
Fruit d’un partenariat public-privé, l’Institut de cancérologie du Gard permet de réunir sur un même site les différents acteurs de la prise en charge en cancérologie du territoire de santé. Cette unité de lieu a pour objectif d’offrir aux patients du bassin de population une « porte d’entrée » unique pour débuter la prise en charge, que celle-ci s’opère dans le secteur public ou dans le secteur privé. Véritable pôle d’expertise et de référence dans le diagnostic et le traitement des cancers, l’Institut de cancérologie du Gard articulera son activité autour des principales disciplines de la cancérologie : oncologie médicale, hématologie, radiothérapie, médecine nucléaire, imagerie médicale, soins de support et reconstitution des cytotoxiques.
Le préalable à l’ouverture de cette nouvelle structure a été acté en février 2009 par la création d’un groupement de coopération sanitaire (GCS) de radiothérapie, conclu entre le CHU de Nîmes et le centre médical Oncogard, répondant ainsi aux objectifs du schéma régional d’organisation des soins (SROS).
Utilisée comme traitement curatif pour plus de la moitié des patients atteints de cancer, la radiothérapie a connu ces dernières années des évolutions technologiques majeures, avec notamment l’apparition de nouvelles techniques de très haute précision, permettant de bien mieux cibler la zone à traiter, tout en préservant les organes sains. Le regroupement sur un même site du matériel public et privé permettra l’utilisation de cinq accélérateurs de particules en mars 2016 (trois appareils de dernière génération : VARIAN Truebeam© avec consoles TPS et deux VARIAN Clinac©), et de deux scanners de simulation PHILIPS Brillance© 16 BigBore© et General Electric. L’augmentation du parc de machines de radiothérapie de dernière génération permettra à terme de diminuer les délais d’attente pour les patients et de poursuivre le développement de nouvelles techniques telles que la radiothérapie par modulation d’intensité (IMRT) dynamique (Arcthérapie) et la stéréotaxie en cours de développement, la radiothérapie 4D. Ces techniques ont pour avantage d’offrir un traitement personnalisé de plus haute précision pour certaines pathologies tumorales (pelvis, cervico-facial, neuro oncologie, tumeurs osseuses,…) qui protège les tissus et organes sains, entraînant ainsi moins d’effets secondaires.
L’activité débutera avec l’utilisation de deux nouveaux accélérateurs sur l’Institut jusqu’en octobre 2015, date à laquelle quatre machines seront opérationnelles. Jusqu’en octobre 2015 l’activité d’oncologie radiothérapique du CHU et d’Oncogard sera assurée conjointement à Carémeau et à l’Institut de Cancérologie du Gard.
Contact presse :
Chloë Diagne – CHU de Nîmes
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