L’Inserm publiait le 24 août dernier une étude sur le recours à la péridurale en France[1]. Ce communiqué a donné lieu depuis à une instrumentalisation visant à dénoncer une surmédicalisation de l’accouchement quand les professionnels médicaux ont pour unique préoccupation d’apporter aux femmes les conditions les plus sûres et les plus confortables pour leur accouchement.
Si la visite avec un anesthésiste au cours du dernier trimestre de grossesse est obligatoire, c’est pour réduire les risques associés à l’anesthésie générale en cas de complication du travail ou si la femme souhaite avoir recours à la péridurale au cours du travail, comme l’étude de l’Inserm le démontre. Mais la femme reste libre de son choix et aucun médecin ne saurait lui administrer cette analgésie contre sa volonté !
La majorité des femmes qui accouchent en France sont heureuses de vivre ce moment fort de leur vie dans notre pays car elles peuvent profiter de la prise en charge efficace de leur douleur. Elles pensent à leur grand mère et parfois mère qui n’ont pas eu la chance de connaître la péridurale.
Alors, la France veut-elle faire des économies sur le dos des femmes en diminuant les chances d’avoir une péridurale ?
Ces chiffres, s’ils doivent alimenter la réflexion sur l’organisation des maternités et la coordination entre sages-femmes et gynécologues obstétriciens, ne doivent pas être détournés à des fins corporatistes en mettant en cause la sincérité et l’engagement médical, jour et nuit, des gynécologues obstétriciens au service des femmes.
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[1] http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-recherche/en-france-la-peridurale-est-frequente-chez-les-femmes-qui-souhaitaient-accoucher-sans