Le Directeur Général campe sur ses positions, le dialogue social qu’il prétend vouloir instaurer est inexistant, il reste sourd aux revendications du personnel qui par sa mobilisation depuis le mois de mai 2015 a massivement dit non au projet de réorganisation du travail.
L’USAP-CGT, réaffirme son opposition à cette réforme qui n’est ni plus ni moins qu’un plan d’économie de 35 millions d’euros réalisé sur le dos du personnel de l’Assistance-Publique.
La mise en place des 35h à l’hôpital, prévoyait deux avancées majeures, l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents par la réduction du temps de travail, et le partage du travail en permettant la création d’emplois.
Or à ce jour, force est de constater que ni l’un ni l’autre de ces objectifs n’a été tenu. Au contraire, la dette en jours de l’AP-HP envers ses agents se monte à plus d’un millions de jours dus !
Pour l’USAP-CGT il n’est pas question de s’engager dans le renoncement d’une avancée qui se voulait, à l’époque, historique.
Depuis le début du conflit, le Directeur Général en guise de réponse et de dialogue social s’attaque aux agents par des retraits de salaires et tente par des contacts en OFF à attirer une organisation syndicale à sa table de « négociations ».
Pour l’USAP-CGT, Martin HIRSCH Directeur Général, Amélie VERDIER Secrétaire Générale de l’APHP et Gérard COTTELON DRH de l’APHP ne peuvent plus être les interlocuteurs de l’intersyndicale, ils se sont discrédités par leur jusqu’au boutisme. Nous n’irons pas discuter avec le Directeur Général sur des propositions aboutissant à un moins disant avec perte de jours ou monétisations de nos jours… C’est du repos qu’il nous faut !
L’USAP-CGT, loin de vouloir rester dans un statu quo, met en avant la nécessité d’ouvrir le débat sur une véritable réduction du temps de travail.
Un débat nécessaire afin de mettre en avant que le compte n’y est pas, et qu’aujourd’hui il est plus qu’urgent de mettre les moyens humains et financiers afin de mettre en œuvre une véritable RTT. Ces moyens passent par l’embauche de personnel à la hauteur des besoins pour permettre la prise des repos.
Dans le milieu hospitalier, où la pénibilité est une réalité, le débat et les propositions de la CGT d’aller vers les 32 heures de jour (semaine de 4 jours) et 30 heures de nuit, est loin d’être une utopie dans un contexte de chômage galopant.
L’USAP-CGT, demande à François HOLLANDE, Président de la République de nommer un médiateur pour qu’enfin un réel dialogue s’instaure autour des revendications du personnel portées par l’intersyndicale de l’AP-HP.
La colère des agents de l’AP-HP reste forte et s’est exprimée le 17 septembre 2015 par le blocage de la rue de Rivoli pendant plus de 6 H !
Les agents sont appelés à des mobilisations locales cette semaine et lors de la journée nationale d’action dans la santé le 1 octobre 2015.
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