A compter du 30 septembre 2015, l’Assurance Maladie met en ligne sur www.ameli.fr, la cartographie des pathologies et des dépenses réalisée à partir des données de près de 57 millions de bénéficiaires du régime général (sections locales mutualistes comprises).
56 fiches « Pathologies » et des tableaux de résultats détaillés sont désormais accessibles dans l’espace « Statistiques et Publications » du site internet de l’Assurance Maladie.
Réalisée depuis 2010 à partir des données issues du Sniiram1 (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance Maladie), cette cartographie annuelle des pathologies et des dépenses qui leur sont associées vient compléter les données de dépenses de santé recensées sur les différents postes de soins (médicaments, actes de biologie, consultations…). L’objectif : évaluer et suivre l’évolution du poids des pathologies fréquentes, graves et évolutives et de leur coût. Ses principaux enseignements sont présentés chaque année dans le cadre du rapport Charges & Produits2.
L’apport d’une analyse médicalisée
Cette analyse médicalisée des dépenses permet d’identifier pour chacune des 56 pathologies, chaque événement de santé ou chaque traitement, le nombre de personnes prises en charge, leur profil (par classe d’âge et par sexe), leur répartition géographique, les comorbidités, etc. Les patients concernés par ces 56 pathologies, événements de santé ou traitements sont identifiés dans les bases de données à partir des actes médicaux qui ont été réalisés, des médicaments qui leur ont été prescrits et des diagnostics mentionnés à la suite d’une hospitalisation ou ayant donné lieu à une prise en charge pour ALD.
La cartographie des dépenses liées à ces pathologies permet, quant à elle, de répartir les dépenses remboursées par l’Assurance Maladie (environ 146 milliards d’euros) en fonction des pathologies prises en charge (par exemple le diabète, ou l’insuffisance cardiaque aiguë), des événements de santé (par exemple, la maternité…) et des traitements fréquents, graves ou coûteux (par exemple, les traitements hypolipémiants ou la transplantation rénale).
Le croisement des données permet plus largement de répondre à des questions telles que : « Quel est le poids de chaque pathologie sur la population, sur le système de santé ? Quels sont les problèmes de santé dont les enjeux sont les plus importants s’agissant du nombre de personnes concernées et du coût pour la collectivité ? Comment ces effectifs et dépenses évoluent-ils ? »
Découvrez la cartographie des pathologies et des dépenses pour 2013 et les évolutions des effectifs et des dépenses observées pour chaque pathologie depuis 2011 sur www.ameli.fr.
1 A noter, le Sniiram intègre également le PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d’Information), soit les données issues du monde hospitalier – actes, examens…
2 Ce rapport est remis au mois de juillet au ministre chargé de la Sécurité sociale et au Parlement dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
*A l’exception de la Cramif Île-de France, qui ne gère pas les pensions de retraite, ces champs relevant de la Caisse nationale d’Assurance Vieillesse.
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