Le projet de loi de santé revient en seconde lecture à l’Assemblée Nationale le 16 novembre.
Lors de son examen, le Sénat a décidé l’interdiction des cabines de bronzage à UV pour leur dangerosité, et ce, contre l’avis du gouvernement.
Le Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues (SNDV) attend de la part des Députés la même prise de conscience de ce problème de santé publique et que leur vote s’exprime de manière responsable devant ce risque qui a un coût en vies et impacte le budget de la santé.
Mettant en avant les risques sanitaires bien établis liés à cette activité, le SNDV demande depuis plusieurs années, au travers d’actions de sensibilisation de la population comme la Journée de Prévention et de Dépistage des cancers de la peau, que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires. Des pays comme l’Australie et le Brésil ont déjà pris des mesures d’interdiction.
Les risques sont scientifiquement prouvés par le Centre international de recherche sur le cancer et de nombreuses équipes internationales.
Le SNDV rappelle que les cancers de la peau représentent la première cause de cancer. En France, le nombre de mélanomes a triplé entre 1980 et 2005 : ces chiffres le placent au 9ème rang des cancers les plus fréquents, quels que soient l’âge et le sexe.
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