Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le glyphosate comme cancérogène probable, ce qui correspond à un niveau de preuve suffisant chez l’animal et limité chez l’humain. Cette classification repose sur les données provenant de l’expérimentation animale. On dispose en effet de 9 études chez le rat et de 5 chez la souris. Les données humaines ne sont pas concluantes.
L’agence européenne n’en conclut pas moins à l’absence de cancérogénicité.
C’est la même agence qui continue de considérer que le bisphénol A peut être utilisé dans les biberons malgré des centaines d’études prouvant le contraire ou que l’aspartame n’est pas toxique sur la base d’études jamais publiées dans la littérature scientifique alors que d’autres études en montrent le caractère cancérogène.
« Plus que jamais, il est nécessaire de réformer l’EFSA. La santé des Européens ne peut être laissée sous la responsabilité d’une agence qui viole allégrement les fondements de la déontologie scientifique » conclut André Cicolella.
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