A l’occasion de la Journée mondiale contre le Sida, le 1er décembre prochain, le laboratoire Janssen réaffirme son engagement dans la lutte contre le VIH en s’associant à l’AIUS (Association interdisciplinaire post-universitaire de sexologie) et l’ENIPSE dans une campagne originale de dépistage sur plusieurs salons de l’érotisme.
Cette initiative répond de manière innovante à la nécessité de développer le dépistage et l’information en direction des populations difficiles à toucher, mais constituant la plus grande partie de la population ignorant sa séropositivité. Une enquête a été réalisée sur ces salons pour appréhender les conduites à risques de la population générale.
——
30 000 SÉROPOSITIFS QUI S’IGNORENT EN FRANCE, DONT DEUX TIERS D’HÉTÉROSEXUELS
Parmi les 150 000 personnes qui seraient infectées par le VIH en France, environ 30 000 ne seraient pas diagnostiquées2. Cette population de personnes ignorant sa séro- positivité se répartirait entre un tiers d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (9 200), un tiers d’hétérosexuels n’étant pas nés en France (9 300) et un tiers d’hétérosexuels nés en France (10 000)2.
La situation française est paradoxale : c’est un des pays où sont réalisés le plus de tests : 5 millions par an en moyenne1.
Pourtant il reste un nombre important de ma- lades qui ignorent leur séropositivité et les per- sonnes sont souvent diagnostiquées à un stade tardif de l’infection. Ignorer sa séropositivité n’est pas seulement préjudiciable pour soi-même, en retardant un traitement d’autant plus efficace qu’il est pris tôt dans l’évolution de la maladie, il l’est aussi pour ses partenaires sexuels. Or les populations gays et hétérosexuelles sont bien moins cloisonnées qu’autrefois et les pratiques sexuelles se sont diversifiées mais beaucoup de personnes n’utilisent plus le préservatif : confiance, naïveté, déni sont des attitudes désormais répandues qui exposent considé- rablement au VIH. « Ils ne voient pas l’utilité du préservatif, persuadées par exemple que le VIH ne se transmet pas par fellation. Son usage est en diminution, alors qu’il prévient aussi la transmis- sion des autres IST » précise Antonio Alexandre, directeur de l’ENIPSE.
RÉFÉRENCES
(1)Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. Recommandations du groupe d’experts. Rapport 2013. Sous la direction du Pr Philippe Morlat et sous l’égide du CNS et de l’ANRS. Pages 28, 41, 46, 47
CONTACTS PRESSE
ANNE-LAURE BRISSEAU Tél. 01 45 03 50 36
Mail al.brisseau@ljcom.net