Stress, sommeil et alimentation déséquilibrée : les nouveaux maux des étudiants.
EmeVia publie aujourd’hui, en partenariat avec l’Institut CSA, son enquête de référence sur la santé des étudiants en France. Cette 9e édition révèle la situation des étudiants face à leur sommeil et leur bien-être.
Depuis 1999, emeVia publie tous les deux ans une enquête santé réalisée auprès d’un échantillon de 44 269 étudiants. L’objectif de ces enquêtes est de mieux connaître l’état de bien-être des étudiants, notamment en fonction de la qualité de leur sommeil.
Ahmed Hegazy, Président d’emeVia, déclare :
« Stress, sommeil et alimentation déséquilibrée : voici les nouveaux maux des étudiants. Ce triptyque impacte fortement la santé des étudiants et doit sonner comme un cri d’alarme auprès des pouvoirs publics ; d’autant plus que leur perception de leur avenir est de moins en moins bonne. Nous appelons les décideurs politiques à mettre en place une politique de prévention globale non plus segmentée par thématiques, mais qui encourage davantage à améliorer les environnements favorables à la santé. EmeVia s’inscrit pleinement dans cette démarche de promotion de la santé auprès des jeunes ».
Détérioration des composantes du bien-être
Le sommeil semble être le point clé sur lequel il est nécessaire de mettre un fort accent dans les politiques de prévention à destination des jeunes. Il impacte négativement de nombreux aspects de la vie des jeunes à savoir : leur santé physique, leur santé mentale et a fortiori la réussite dans leurs études.
Il est indispensable de continuer à promouvoir les actions de prévention autour du sommeil et des composantes du bien-être des étudiants.
L’étude montre que :
– 4,8% des étudiants ont un mauvais appétit ;
– 14,6% des étudiants envisagent mal l’avenir (ils étaient 11,9% en 2013) ;
– 22,5% des étudiants dorment mal ;
– 39,4% des étudiants gèrent mal leur stress (ils étaient 37,5% en 2013) ;
– 8,4% des étudiants ont eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois (ils étaient 7,3% en 2013).
Une dégradation important du sommeil qui impacte la santé des étudiants
On constate que près de 1 étudiant sur 4 (22,5%) dort mal ou très mal. Parmi eux, 58,8% dorment entre 6 et 7 heures (ils étaient 53,3% en 2013). Or, la National Sleep Foundation recommande une durée de sommeil comprise entre 7 et 9 heures pour les jeunes de 18 à 25 ans.
Par ailleurs, 13,1% des étudiants dorment moins de 6 heures en moyenne (11,2% en 2013). Parmi ces derniers, 12,5% sont en mauvaise santé.
Enfin, plus d’un étudiant sur dix (12%) utilise des médicaments ou produits pour l’aider à dormir. Ce taux monte à 39,2% chez ceux qui dorment très mal.
Les étudiants ont de plus en plus de mal à gérer leur stress
Le stress est le facteur le moins bien géré par les étudiants puisque 39,4% déclarent mal gérer leur stress (ils étaient 37,5% en 2013). Près d’une femme sur deux (49,4%) gère mal son stress, alors que cela ne concerne d’un homme sur quatre (26,9%).
Le sommeil influe sur la gestion du stress. Deux tiers des étudiants qui se disent très fatigués gèrent mal leur stress (63,2%) ; contre 39,4% de l’ensemble des étudiants interrogés. Enfin, 48,1% des étudiants qui dorment moins de 6 heures gèrent mal leur stress.
Problème plus grave encore, 52,3% des étudiants qui gèrent mal leur stress ne trouvent personne à qui p
Contact :
Béatrice Travailleur, Coordinatrice Nationale Promotion de la Santé d’emeVia.
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