Ce mardi 5 avril, un laboratoire italien spécialisé dans les nanoparticules a rendu ses conclusions concernant le vaccin Meningitec et a révélé la présence de « débris de plomb, de zinc, de titane » ainsi qu’une » particule de zirconium », un composant répertorié comme étant « légèrement radioactif ». Cela corrobore les études précédentes du Professeur Montanari dont nous parlons dans notre ouvrage1 et que nous avions invité sur notre colloque en octobre dernier à l’Assemblée nationale. Le Professeur italien affirme que ces nanoparticules de métaux dans les vaccins peuvent entraîner des inflammations chroniques, des cancers, des cas de diabète…
Le même jour, le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand a été saisi de 60 nouveaux dossiers liés au vaccin Méningitec portant le nombre de plaignants à 580 familles engagées dans un marathon judiciaire pour la reconnaissance de leurs maladies (fièvres violentes et inexpliquées, problèmes de peau et troubles du sommeil, du comportement) qu’elles imputent au vaccin frelaté. Leurs avocats s’attaquent notamment à la société CSP, basée à Cournon d’Auvergne, distributeur des vaccins sur le marché français la considérant responsable du fait que certains lots n’ont pas été retirés du marché à temps et ont été administrés. Le tribunal de grande instance doit notamment étudier le lien de causalité entre le vaccin et les symptômes des plaignants. Il apparait donc maintenant que ce ne seraient pas seulement des lots défectueux qui poseraient problème mais le vaccins en tant que tel.
Si la présence de nanoparticules de métaux est connue dans les produits alimentaires (pour servir de colorants), leur présence dans les vaccins l’est beaucoup moins. Elle pourrait pourtant être la source de problèmes sanitaires graves. Les professeurs Montanari et Gatti ont en effet montré que l’ensemble des vaccins seraient pollués par des micro et nano particules de métaux -c’est à dire des poussières solides- qui peuvent être pathogènes du fait de leur caractère bioaccumulable, et dont l’agressivité est inversement proportionnelle à leur taille. Outre les maladies graves évoquées plus haut, ces particules accentueraient les risques de stérilité masculine et pourraient être responsables de fausses couches et de malformations nombreuses.
Du fait de la protection « secret d’affaires » qui entoure les méthodes de production des vaccins, il est aujourd’hui quasiment impossible d’avoir accès à la liste des composants des vaccins
Au nom du principe de précaution, nous exigeons l’interdiction des micro et nano particules de métaux dans les chaînes de fabrication de l’industrie pharmaceutique comme des produits alimentaires ou cosmétiques dans la mesure où de nombreuses études ont montré leur nocivité. C’est la teneur de l’amendement que nous avions fait voté en tant que groupe Verts / ALE en commission santé et consommation fin 2014. J’ai également écrit à l’Agence européenne du médicament (EMA) et à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour demander la transparence absolue quant à la présence de ces particules toxiques dans les médicaments et les vaccins mis sur le marché.
J’en appelle à la Ministre de la Santé Marisol Touraine à me rejoindre dans la vigilance dont il faut faire preuve face à ces nouvelles révélations.
De même, j’invite l’Agence européenne des médicaments (EMA) à prendre aussi en compte ces nouvelles révélations dans l’évaluation du rapport bénéfice/risque qu’elle est en train de menr concernant le vaccin Méningitec dans le cadre d’un « rapport périodique actualisé de pharmacovigilance » (PSUR).
1 Michèle Rivasi, Serge Rader, Marie-Odile Bertella-Geffroy, Le racket des laboratoires pharmaceutiques et comment en sortir, Les Petits Matins, 2015.
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