Les professionnels libéraux exercent dans de petites et moyennes entreprises (TPE-PME). En France, les TPE-PME représentent 98% des entreprises. Elles ont le plus fort potentiel de croissance et de développement.
Si demain, comme envisage de le faire le Gouvernement, avec le projet de loi EL KLHOMRI, elles sont bâillonnées et écartées des instances du dialogue social, alors il ne sortira plus de celles-ci que des dispositifs inadaptés et contraires à leurs besoins, différents de ceux de multinationales. Des branches professionnelles disparaitront.
Le projet de loi EL KHOMRI vise à modifier les règles de la représentativité patronale pourtant établies en 2014, de sorte que seules les grandes et très grandes entreprises compteraient. Les TPE et PME, pourtant beaucoup plus nombreuses, seraient marginalisées.
Pourquoi c’est grave ?
Contrairement aux grandes entreprises, les TPE-PME n’ont pas de direction des ressources humaines (DRH) et leurs chefs d’entreprise ne pourront tout simplement pas appliquer des dispositifs devenus trop complexes. Elles attendaient soutien et souplesse de la part du Gouvernement. Au final, avec le projet de loi El Khomri, ce ne sera ni l’un, ni l’autre.
En effet, l’esprit tout entier de ce texte est tourné vers les grandes et très grandes entreprises. Le CPA, la place prépondérante accordée à la négociation d’entreprise sont des dispositifs très éloignés de la réalité et des besoins des TPE-PME. Ce sera toujours plus de complexité pour nos entreprises.
Réagir et défendre les TPE-PME
L’UNAPL refuse que les petites et moyennes entreprises soient bâillonnées. Et parce que les TPE-PME incarnent avant tout la proximité, qu’elles partagent le quotidien des Français, l’UPA, l’UDES et l’UNAPL ont décidé de donner l’alerte au moyen d’une insertion d’une page dans 62 titres de la presse quotidienne régionale. Voir ici
Rejoignez le mouvement des TPE-PME bâillonnées sur le site www.tpepmeendanger.fr