L’Ordre national des pharmaciens vient récemment de confirmer son positionnement en faveur de la vaccination à l’officine. La FSPF ne peut que s’en réjouir. Confortée par diverses publications scientifiques et propositions politiques, la Fédération milite, depuis plusieurs années, en faveur de cette évolution professionnelle. La France est en retard dans ce domaine. Plusieurs pays (Royaume-Uni, Portugal, Irlande, Suisse, Tunisie, Etats-Unis, etc.) ont déjà autorisé la vaccination par le pharmacien, avec des résultats significatifs en termes de couverture vaccinale.
Aujourd’hui les Français se disent prêts à être vaccinés en officine. La FSPF rappelle que les pharmaciens n’ont pas vocation à pratiquer tous les vaccins et à vacciner tout le monde, mais souhaitent uniquement atteindre une population adulte qui ne consulte pas ou peu le médecin pour le rappel des vaccins déjà prescrits. Cette mission sera, bien entendu, accomplie en complément du travail déjà effectué par les médecins, infirmiers ou sages-femmes. Par sa proximité, sa disponibilité et son accessibilité, le pharmacien peut couvrir les besoins de tous ceux dont la démarche vaccinale est aujourd’hui rendue difficile et accroître la protection des populations, en réduisant les coûts induits par les pathologies ainsi évitées. La France se doit de renforcer sa capacité à enrayer toute insuffisance du taux de couverture vaccinale.
La FSPF appelle les pouvoirs publics à jouer résolument la carte de la santé publique et s’engage à accompagner toutes les étapes de cette évolution.