« L’Onsil s’interroge sur la cohérence des politiques publiques puisque le risque aujourd’hui est de faire intervenir les services d’HAD en EHPAD à des coûts largement supérieurs aux coûts de réalisation à l’acte de prestations réalisés par les infirmiers libéraux.
Les infirmiers libéraux ont été chassés des EHPAD pour être remplacés par des salariés, salariés qui ne seraient pas en capacité des prendre en charge des patients lourds et complexes et qui devraient être formés et/ou remplacés par l’HAD.
L’HAD comprenant des personnels de santé ayant le même diplôme que les salariés des EHPAD nous semble-t-il ?
C’ est à n’y rien comprendre.
L’HAD amènerait une coordination des acteurs et une permanence des soins qui n’existe pas dans les EHPAD. Nos parents sont donc dans des structures non sécurisées ?
Et pour résoudre ce problème, on remplace des professionnels salariés par des professionnels salariés des HAD ou par des professionnels libéraux conventionnés par l’HAD !
C’est ubuesque …
La solution d’obliger les EHPAD à avoir du personnel en nombre suffisant, formé par une formation continue adaptée, et présent 24h/24h et 365 jours ans ; ou de permettre aux libéraux d’intervenir dans les EHPAD ne serait-elle pas une solution plus adaptée et moins onéreuse ?
L’Onsil insiste sur le risque de créer des filières captives de patients qui, en sorties hospitalières standards, seraient versés de manière quasi-automatique en prise en charge HAD.
L’HAD, avec l’aide de nos représentants politiques, met en place sans concertation avec les représentants des professions de santé et grâce à des décrets de lois des nouveaux modes de prise en charge des patients, prise en charge qui, soit disant, facilite la sortie précoce des hospitalisations, qui passe obligatoirement par l’HAD pour les interventions chirurgicales.
L’Onsil s’insurge contre tout cela et vous demande de manifester votre colère en adhérant ou en envoyant un don pour mener à bien un dossier précis. »
Contact : onsil@wanadoo.fr