Alors que l’Unocam vient d’annoncer son refus de signer la convention, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) s’interroge sur l’application du texte en l’état. Le motif : l’absence de prise en charge de 150 millions d’euros de l’enveloppe budgétaire par les complémentaires ! Qu’en pensent les signataires ?
Au-delà du simple fait que même les complémentaires santé restent dubitatives au regard de la nouvelle convention médicale, le SML qui n’avait pas signé ce texte car il ne représente pas les besoins de la population (en ce qui concerne la démographie médicale, la coordination des soins, l’innovation technologique) et impose par ailleurs un calendrier de revalorisation hypocrite, interpelle la CNAM et les signataires sur le fait que: le texte initialement signé fin août n’est désormais plus viable !
Le Docteur Éric Henry, Président du SML, précise : « Cette convention médicale est marquée par une discrimination inacceptable de remboursement et d’accès aux soins pour les patients. Elle devient désormais inapplicable en l’état ! Il est temps d’ouvrir les yeux pour construire des solutions cohérentes et équitables pour toute la profession et en phase avec la prise en charge des patients sur les territoires. C’est pourquoi, fort de ses convictions, le SML présentera aux candidats à la Présidentielle, lors de son congrès annuel les 23 et 24 septembre, ses propositions pour un nouveau système de santé libéral moderne qui remet le patient au centre des décisions. »
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Paula Martins / Audrey Houssais / Thomas Alves Chaintreau