En cas d’infarctus, le risque d’erreur de diagnostic initial est supérieur de 41% à celui des hommes, selon une étude récente. De plus, 54% des femmes décèdent de maladies cardiovasculaires.
Ces maladies sont la 1ère cause de décès chez les femmes.
Elles sont 8 fois plus fréquentes que le cancer du sein.
La femme n’est pas un homme comme les autres
De constitution différente, les femmes ne souffrent pas toujours des mêmes types d’infarctus que les hommes, ni ne développent les mêmes symptômes. Certains infarctus de la femme passent donc au travers des radars conçus pour détecter les attaques « classiques ».
Ce problème de médecine sexuée se rencontre également au niveau médical puisque l’on se rend compte que les femmes sont souvent prises en charge plus tardivement après un infarctus du myocarde et sont moins traitées que les hommes. On constate, même dans la recherche clinique, que les femmes sont là encore sous-représentées.
Mais elles ont rejoint les hommes en ce qui concerne les conduites néfastes… Tabac, manque d’exercice physique, surpoids, stress, précarité… les femmes cumulent les facteurs de risques de maladies cardiovasculaires.
Hélène THIBAULT et Eric BONNEFOY-CUDRA, cardiologues aux HCL, vous proposent d’évoquer cette problématique lors d’un point presse le mardi 27 septembre à 10h30 à l’Hôpital Cardiologique Louis Pradel
> RDC – Salle de visio conférence du Centre d’Investigation Clinique (CIC)
Annabelle, victime d’un infarctus à l’âge de 38 ans, témoignera de la difficulté d’établir le diagnostic.
> Contact presse : Céline CHAUX – 04 72 40 70 88 – celine.chaux@chu-lyon.fr