Malgré une large diffusion des méthodes contraceptives médicales, le recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) reste stable en France. En 2015, environ 220 000 IVG ont été pratiquées. Depuis l’autorisation de la technique médicamenteuse en 1990, la part des IVG par voie médicamenteuse n’a cessé d’augmenter pour atteindre 57 % des IVG réalisées en 2015.
Fortement impliquée, depuis 1995, dans des travaux de prise en charge de la douleur, la Fondation de l’Avenir a soutenu et financé une vaste étude sur la douleur dans les IVG médicamenteuses pilotée par le centre Clotilde Vautier de la clinique mutualiste Jules Verne de Nantes. Cette étude comprend un volet scientifique mené par l’INSERM auprès de 453 femmes dans 11 centres d’IVG de France métropolitaine et un volet sociologique conduit par l’Université de Nantes dans les centres d’IVG de Nantes. Les résultats de l’étude mettent en avant l’importance de l’accompagnement de la patiente, la lourdeur des symptômes liés au traitement comme la douleur et l’inadaptation du protocole médicamenteux. « La Fondation de l’Avenir a été une des premières en France à s’intéresser à la prise en charge de la douleur. La banalisation de l’IVG médicamenteuse serait une grave erreur à l’heure où l’on favorise le tout médicamenteux; il faut un lien étroit entre le médecin et le patient », déclare Dominique Letourneau, président du directoire de la Fondation de l’Avenir.
Pour en parler : petit-déjeuner de presse « l’IVG par voie médicamenteuse – Pourquoi et comment accompagner davantage la patiente dans la prise en charge de la douleur », Vendredi 18 novembre 2016 à 9h15.
Lieu :
MAISON DE LA MUTUALITE
24, rue Saint-Victor,
Salon Sorbonne, étage 5B
75005 Paris
Bus : lignes 47, 63, 67, 86, 87, 89
Métro : ligne 7 station Jussieu et ligne 10 stations Maubert-Mutualité et Cardinal Lemoine RER B : station Saint-Michel Notre-Dame
Interviendront :
Dominique Letourneau, président du directoire de la Fondation de l’Avenir
Docteur Philippe David, gynécologue-obstétricien, chef de service du centre IVG Clotilde Vautier et de la Maison de la naissance à la clinique Jules-Verne de Nantes
Marie-Josèphe Saurel-Cubizolles, chercheur épidémiologiste à l’INSERM (Unité 1153 – Equipe de recherche en épidémiologie obstétricale, périnatale et pédiatrique)
Docteur Jean-Martin Cohen Solal, délégué général de la Mutualité Française
Service de presse :
Stéphanie Chevrel
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