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Les Français pensent que l’avis des patients n’est pas assez pris en compte (Communiqué)

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La HAS – Haute Autorité de Santé – vient de lancer une expérimentation afin que des patients puissent désormais évaluer leurs traitements et en faire un retour d’expérience (REX).

Les Français et les patients atteints de maladies chroniques se sentent-ils bien informés lorsqu’un médicament leur est prescrit ? Leur arrive-t-il de découvrir un effet secondaire ou une interaction médicamenteuse pendant un traitement ? Estiment-ils que les autorités de santé publique prennent assez en compte l’avis des patients dans leurs décisions ?

L’institut Odoxa a mené une étude consacrée ce mois-ci à cette expérimentation menée par la Haute Autorité de Santé et la place du patient dans le système de santé.

L’initiative de la HAS consistant à plus écouter les patients est salutaire : Les Français pensent que l’avis des patients n’est pas assez pris en compte et, six patients sur dix ont déjà eu à souffrir d’effets secondaires non prévus lors de la prise de leurs traitements

I – Questions d’actualité sur la place du patient dans le système de santé

La HAS – Haute Autorité de Santé – vient de lancer une expérimentation afin que des patients puissent désormais évaluer leurs traitements et en faire un retour d’expérience (REX). Cette initiative tombe à point nommé, à en croire les Français et surtout les patients, c’est-à-dire les personnes atteintes d’une maladie chronique ou d’une affection de longue durée. Pourquoi ?

Tout d’abord…

•         Parce que les trois-quarts des Français (73%) comme des patients (78%) estiment que, pour le moment, les autorités de santé publique ne prennent pas suffisamment en compte l’avis et le vécu des patients dans leurs décisions.

•         Ensuite, parce que cette prise en compte de la parole des patients n’est pas du tout un gadget ou un « truc de com’ » : un Français sur deux et près d’un patient sur deux ne s’estime pas bien informé lorsqu’un médicament lui est prescrit. C’est le cas s’agissant des effets secondaires du médicament (50% des Français et 43% des patients ne se sentent pas bien informés), mais c’est surtout le cas s’agissant des interactions médicamenteuses que peut engendrer la prise de ce médicament.

•         Enfin parce que, conséquence logique de ce déficit d’informations, un Français sur deux (47%) et près de six patients sur dix (57%) ont déjà eu à vivre lors d’un traitement un effet secondaire ou une interaction médicamenteuse fâcheuse qu’ils ignoraient lors de la prescription.

II – Volet barométrique du Carnet de Santé : Ce mois de novembre consacre un heureux répit dans les affections

•         Avec seulement 23% de personnes affectées par un problème de santé, la part de « malades » recule de 3 points, même si elle se situe à un niveau toujours plus élevé que l’année dernière à la même époque (5 points de plus).
Ce sont logiquement les états grippaux, gastro, bronchites et autres maladies hivernales (qui avaient bondi en septembre) qui ont nettement reculé le mois dernier ce qui explique cette baisse du taux global de personnes affectées par un problème de santé.

•         Cette baisse de 3 points se conjugue avec une baisse des dépenses moyennes de santé des Français en novembre. Celles-ci reculent de 3€ en moyenne passant de 84 € à 81 € par Français.

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