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« La chirurgie cardiaque en 2025 » (Rapport)

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« La chirurgie cardiaque en 2025 », rapport de Yves LOGEAIS, Alain PAVIE, Francis WATTEL, Membres de l’Académie nationale de médecine.

La mutation profonde de la cardiologie et de la chirurgie cardiaque en cours justifie une réflexion sur la chirurgie cardiaque en 2025. La chirurgie coronarienne s’adressera à des patients avec plus de comorbidités. L’indication des TAVI va s’élargir et entraîner une diminution de la chirurgie de la valve aortique chez les patients à risque intermédiaire. Les interventions percutanées devront être réalisées dans des centres médico-chirurgicaux au sein d’un « Heart team ». La prise en charge de l’insuffisance cardiaque sévère va connaître un développement important avec l’assistance circulatoire mécanique. La chirurgie cardiaque courante de l’adulte devra se faire dans des centres de « proximité » et la chirurgie d’expertise dans des centres de « référence ». L’Académie nationale de médecine recommande d’effectuer des regroupements au sein de la chirurgie elle-même et de créer des réseaux de chirurgie cardiaque pour réaliser les interventions non courantes.

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

Compte tenu de l’état actuel de la chirurgie cardiaque et des prédictions d’augmentation des affections cardiovasculaires liées au vieillissement de la population, l’Académie Nationale de Médecine recommande :

• regrouper des centres pour créer des unités de chirurgie cardiaque ayant une activité suffisante pour trois chirurgiens seniors, afin de répondre à l’obligation légale de la présence simultanée de deux chirurgiens cardiaques par intervention ;

• créer des réseaux de chirurgie cardiaque comportant d’une part des centres de proximité assurant la chirurgie cardiaque courante de l’adulte (coronaires et valves) pour une population d’1,3 M d’habitants ; d’autre part, des centres de référence pour 4 M d’habitants où effectuer en plus les interventions non courantes ainsi que la chirurgie de l’insuffisance cardiaque (assistance circulatoire et la transplantation) ;

• poursuivre la politique des traitements des cardiopathies congénitales par des centres experts et spécialisés dans cette pathologie ;

• continuer à alimenter la base de données de chirurgie cardiaque EPICARD dont l’exhaustivité permet d’évaluer tous les cinq ans les résultats de chaque chirurgien au sein des équipes. Le principe de cette base de données mériterait d’être repris en cardiologie médicale et interventionnelle, aux fins de comparaisons utiles.

> Consulter le rapport

> Contact : Nicole Priollaud – 06 09 48 50 38

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