Alors que l’épidémie de grippe s’amplifie, Soins coordonnés rappelle l’importance d’une coordination organisée entre la ville et l’hôpital et appelle les pouvoirs publics à mettre en place des mesures donnant aux professionnels de ville les moyens d’intervenir.
Un équilibre ville-hôpital
L’épidémie de grippe provoque un afflux de milliers de malades dans les cabinets de ville comme aux Urgences.
Au-delà de la sur-sollicitation des hôpitaux, elle vient rappeler l’importance d’une coordination entre les soins de ville et ces derniers.
Le plus grand volume des soins est réalisé en ville, les soins les plus techniques ainsi que la prise en charge des cas graves à l’hôpital.
Cet équilibre est essentiel à une réponse de qualité aux besoin de soins de la population.
L’actuelle épidémie est l’occasion de mieux articuler soins de ville et soins hospitaliers.
Faciliter les interventions des professionnels de ville
Les médecins généralistes, pharmaciens et infirmier-e-s libéraux sont mobilisés pour répondre au plus grande nombre de malades. Il convient de favoriser cette mobilisation des acteurs du premier recours et de faciliter leurs interventions.
Soins Coordonnés demande que les pouvoirs publics offre au plus vite la possibilité aux infirmier-e-s libéraux de réaliser des consultations infirmières de prise en charge de la grippe avec prescription du traitement utile et orientation si nécessaire des cas les plus graves vers les hôpitaux ; de même, il est souhaitable que les pharmaciens puissent dès aujourd’hui délivrer sans ordonnance les traitements aux patients grippés.
Ces mesures simples et accessibles immédiatement, associés à une information des médecins traitants quant aux actions menées vers chaque malade permettront de prendre en charge ceux qui en ont besoin, de réserver les soins hospitaliers aux malades les plus graves et de faire face à cette épidémie inhabituelle jusqu’au retour à la normale.