Les médecins belges sont en lutte avec le gouvernement depuis la fin de l’année dernière. Les syndicats représentatifs des médecins belges, dont l’Association belge des syndicats médicaux (ABSyM), négocient régulièrement avec l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI) un accord qui détermine les engagements des médecins et des organismes assureurs. Conclu pour une durée de un ou deux ans, il fixe notamment les tarifs que les médecins conventionnés peuvent appliquer.
Une des conditions de l’accord 2016-2017 était qu’il n’y ait pas de nouvelles économies décidées unilatéralement par le gouvernement. Or, la loi pour le budget 2017 prévoit de diminuer de deux tiers l’indexation des honoraires des médecins. Ceux-ci verront donc leurs honoraires augmenter de 0,83% au lieu de 2,5%.
La profession ne compte pas se laisser faire et peut s’appuyer sur le texte de l’accord pour se libérer de ses obligations tarifaires. Ainsi, le conseil d’administration de l’ABSyM a voté le 12 janvier la résolution de plein droit de l’accord national médico-mutualiste 2017. Conséquence, les médecins pourront pratiquer les tarifs à leur guise à partir du 28 janvier prochain.
Bien qu’exerçant dans deux pays voisins, les médecins libéraux belges et français partagent les mêmes problématiques. La CSMF est solidaire de l’ABSyM et soutient les médecins belges dans leur combat pour une juste rémunération.
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