« Remercions tout d’abord le Ciss de pointer du doigt les mesures inéquitables de la loi de santé concernant le service public hospitalier. Vouloir réserver la dénomination « service public » exclusivement aux hôpitaux publics et en exclure les cliniques privées sous prétexte de compléments d’honoraires médicaux a amené la ministre de la santé à une contorsion juridique que même les acrobates du Conseil constitutionnel ont eu du mal à avaler !
Comment arriver à justifier que les médecins des hôpitaux publics puissent prendre des compléments d’honoraires dans le cadre de leur activité libérale, alors que les médecins libéraux exerçant en clinique voient leurs établissements exclus du service public uniquement et précisément sous le prétexte qu’ils prennent des compléments d’honoraires ? Dans notre République, mère de l’égalité, voilà qui a de quoi surprendre plus d’un !
Mais la vraie raison que le Ciss refuse de voir est bien celle de l’indigence des tarifs médicaux conventionnés en France, ce qui a abouti à l’apparition de compléments d’honoraires… avec la bénédiction et l’accord de l’Etat, à l’époque de la création du secteur 2 (1980).
Aujourd’hui, vouloir supprimer les compléments d’honoraires, comme certains responsables politiques proposent de le faire, serait faire disparaitre des spécialités entières, détourner encore plus les jeunes générations de l’exercice libéral, et au final pénaliser les patients. Alors que le Ciss prétend défendre l’intérêt des patients, sa vision étroite et dogmatique aboutirait à accroître les difficultés d’accès aux soins ».
Dr Jean-Paul Ortiz – Président
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