« Le 6 janvier, la CNSD a suspendu sa participation à la négociation conventionnelle car après 4 mois de discussion, le compte n’y était pas. Elle avait conditionné son retour à une modification profonde de l’équilibre de l’accord se traduisant entre autres par :
Une revalorisation importante des actes de soins précoces, conservateurs et des techniques alternatives.
Une révision à la hausse des plafonds de prothèses accompagnée d’une restriction du périmètre des actes concernés.
Le directeur de l’UNCAM a fait parvenir des propositions qui actent certaines améliorations mais elles sont sous dimensionnées. Les investissements sont trop insuffisants et les contreparties demandées bien trop importantes.
On fait dire aux chiffres ce que l’on veut !
L’Assurance-maladie qui déclare une augmentation de l’enveloppe, oublie de dire que seulement 34% des actes de soins sont revalorisés sur une période de 4 ans alors que l’effort demandé à la profession porte sur 82% du périmètre prothétique dont la majeure partie sera concentrée dans les 2 premières années.
Autrement dit, la profession commencera par perdre avant d’espérer.
Ce deal n’est pas acceptable et la CNSD l’a clairement fait savoir au directeur de l’UNCAM, en ne participant pas à la séance de négociation du jeudi 19 janvier.
Elle a demandé à la CNAMTS de lui faire parvenir le projet d’avenant qui sera soumis démocratiquement à sa base et à l’Assemblée générale extraordinaire du 26 janvier.
Mais, d’ores et déjà pour la CNSD, la négociation s’arrête là.
La ministre de la santé doit comprendre que la CNSD et l’ensemble de la profession n’accepteront pas un nivellement par le bas de la médecine bucco-dentaire en France ! »