« Après sa désillusion du 21 décembre 2016, la Commission européenne subit un nouveau revers en n’obtenant toujours pas de majorité qualifiée lors du vote qui devait se tenir ce 28 février.
Nous vous indiquions dernièrement que la Commission européenne tentait une nouvelle fois d’affaiblir les dispositions concernant les perturbateurs endocriniens dans les législations européennes sur les pesticides et les biocides. Heureusement, des Etats-Membres, dont la France, le Danemark, la Suède, ont refusé de voter cette proposition de la CE en faisant part de leurs désaccords sur le fond de ce texte inacceptable (a voté pour notamment l’Allemagne).
La Commission européenne va-t-elle enfin comprendre que les européens veulent une proposition de définition des PE qui les protègent réellement des dangers de ces substances ou bien va-t-elle continuer à n’écouter que le son de cloche des lobbies de l’agrochimie ?
« Rien n’est joué. Il faut plus que jamais maintenir la pression sur la Commission et les Etats membres qui tergiversent. Nous en appelons à Ségolène Royal, ministre en charge de ce dossier pour la France. Elle doit prendre pleinement ses responsabilités en rassemblant autour d’elle un nombre suffisant d’Etats membres rejetant la proposition de la Commission. Elle doit les convaincre de s’opposer à ce texte afin de mettre en échec la Commission qui s’obstine à mettre sur la table une mauvaise proposition. » déclare François Veillerette porte-parole de Générations Futures. »
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