En cette veille d’un mouvement d’une ampleur historique, le SFCD rappelle qu’il est de notre responsabilité, à nous chirurgiens-dentistes, professionnels de soins médicaux d’affirmer haut et fort que la médecine bucco-dentaire ne se pratique pas comme un commerce. Accepter des procédures calquées sur des procédures commerciales nous transformera en marchands de soins.
Le règlement arbitral est un moyen légal, « offert » par nos parlementaires au gouvernement, qui permet à ce dernier de court-circuiter le processus conventionnel : c’est une véritable confiscation des prérogatives accordées à la CNAM et aux syndicats de professionnels de santé par les textes fondateurs de la Sécurité Sociale !
Le SFCD s’interroge : que nous reste-t-il comme moyens d’actions ? La rue et le terrain politique !
Le SFCD fait appel à tous les chirurgiens-dentistes pour revendiquer la présence de l’art médical à chaque étage de la relation singulière et individuelle praticien-patient ; pour clamer notre déontologie et notre éthique, notre attachement à des soins pris en charge pour tous les assurés sociaux.
Si les étudiants ont ouvert la voie de la révolte, à nous praticiens en exercice ou retraités de prendre nos responsabilités en étant présents le 3 mars à Paris.
Le SFCD y sera, solidaire des syndicats négociateurs, avec toute la filière dentaire.
La chirurgie dentaire est une discipline médicale, par ce règlement arbitral réducteur on nous renvoie à une image de commerçant en prothèse qui n’est pas notre quotidien.
Personne ne se pose de questions devant la photo du paquet neutre de cigarettes qui montre une bouche bien abîmée,… on voit toujours la photo du sourire publicitaire, avant d’arriver à ce sourire de star, il y a beaucoup de chemin à faire pour la plupart des cas que nous recevons dans les cabinets …avec tous les cas de figure d’un extrême à l’autre, avec la gestion de s peurs , des douleurs diverses…la mise en oeuvre de tous les moyens pour y parvenir; avec souvent un casse tête pour trouver les solutions les plus acceptables financièrement pour le patient sans compromettre la qualité. Personne ne comprend cet entêtement des politiques successives à persister dans l’aveuglement vis à vis de cette discipline.