Cette semaine, entrent en application des modifications de tarification des consultations de Médecine Générale.
Ces modifications constituent la première traduction concrète issue de la convention médicale signée en Aout 2016.
A l’époque, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait déploré, avec les autres organisations de jeunes medecins, le manque d’ambition de la nouvelle convention, mais reconnaissait également, de son côté, l’existence d’éléments positifs au sein de ce texte, fidèle en cela à sa tradition de refus de la démagogie.
La création de la majoration MMG (de 2 euros) qui vient se rajouter à la consultation/visite (dont la tarification reste inchangée) est l’aboutissement d’un combat pour l’équité entre la Médecine Générale et les autres spécialités. Après que l’intersyndicale de médecins généralistes (FMF-UG, MG-France, SMG, SNJMG et Union Collégiale) avait obtenu en 2011 l’égalité de cotation et de valeur pour la consultation entre médecins généralistes et autres spécialistes, la nouvelle convention de 2016 donne satisfaction à MG-France et au SNJMG en octroyant aux medecins généralistes une majoration équivalente à celle réservée jusqu’ici aux autres spécialistes.
Ce geste nécessaire ne règle pas l’ensemble des difficultés que traverse actuellement la Médecine Générale, avec unecrisea la fois quantitative (plus de medecins generalistesqui partent que de mdecins gnralistes qui s’installent) et qualitative (de moins en moins d attractivite pour la Médecine Générale conventionnee malgre les dernieres ameliorations statutaires et financieres).
Par ailleurs, le SNJMG est conscient que cette majoration de 2 euros rencherit de 60 centimes le reste a charge de la consultation pour un patient depourvu de mutuelle. Le SNJMG rappelle donc sa demande,partagee avec MG-France et le SMG, d’une prise en charge 100% des soins primaires par la Securit Sociale, la disparition en Medecine Generale de toute penalisation financiere du patiente en lien avec le systeme du medecin traitant/ Parcours de soins et la suppression des franchises medicales (cf : communique du 22.01.16).