Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a revu les règles et procédures d’admission en PACES lorsque les candidats sollicitent une pré-sélection via le portail d’admission post-bac.
Première surprise, outre la préférence régionale (dans une même académie) et l’ordre des vœux, le statut familial entre désormais dans les critères d’admission ! Bien que le nombre de bacheliers mariés, pacsés, en concubinage ou ayant des personnes à charge soit somme toute limité, voici la base d’une première discrimination.
Mais surtout, si le nombre de candidats excède encore la capacité d’accueil de la filière, le rectorat pourra tirer au sort les heureux élus ! La CSMF dénonce cette mesure totalement inégalitaire qui tourne le dos à l’ascenseur social et à l’accès à l’université.
Cette décision signe l’apothéose du disfonctionnement des études médicales en France, avec un mode de recrutement complètement aberrant ! Cela ne fera que remplir encore plus les bancs de facultés de médecine en Europe qui contournent le numerus clausus français.
La CSMF exhorte le gouvernement à respecter les principes républicains et à garantir l’égalité des chances des étudiants. Elle appelle à nouveau l’ensemble des acteurs à se rassembler pour une réflexion globale sur la formation initiale des médecins en France.
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