Soins coordonnés adresse ses sincères félicitations à Emmanuel Macron pour sa victoire aux élections présidentielles et lui souhaite pleine réussite dans les nombreux chantiers qui s’ouvrent à lui.
Préserver l’accès de tous à des soins de qualité fait partie des préoccupations premières de la population française.
Pour une politique publique stabilisée
Pour y parvenir, Soins coordonnés appelle à une rénovation de l’organisation de notre système de santé qui permette d’aboutir au rééquilibrage des activités de la ville et de l’hôpital. La situation critique dans laquelle se trouvent les établissements en matière d’accueil et de gestion des urgences notamment ne pourra se résoudre sans organisation de la réponse de santé par les équipes de soins primaires. Les parcours de santé, la qualité des prises en charge en sortiront respectivement construits et améliorés.
Les équipes de santé de ville pourront se déployer en s’appuyant sur le volontariat et les compétences des professionnels de santé volontaires et d’ores et déjà mobilisés.
Alors que les déserts médicaux progressent chaque jour et insécurisent les Français, une politique publique stabilisée et au plus près des territoires est nécessaire.
Deux piliers pour rénover
Pour que cette politique renouvelée puisse advenir, il sera possible de s’appuyer sur deux piliers :
- l’ensemble des forces en présence, y compris associatives et non uniquement syndicales,
- l’exploration de nouvelles modalités contractuelles alternatives aux seules discussions conventionnelles anciennes.
4 priorités pour préserver l’accès aux soins de tous
Soins coordonnés identifie quatre priorités pour trouver enfin des réponses aux problématiques des déserts médicaux et à la préservation de l’accès aux soins de tous sur tout le territoire :
- Ouvrir la possibilité aux acteurs de santé volontaires de rénover leurs pratiques quotidiennes en dehors des seules maisons et centres de santé ;
- Disposer de process et d’outils simples et opérants permettant la mise en place des coopérations pluriprofessionnelles dont le tiers payant en soins primaires ;
- Valoriser les médecins généralistes de plein exercice sur les territoires aujourd’hui en tension plutôt que l’ensemble de la profession ;
- Accompagner les professionnels de santé dans la diversité de leurs pratiques (médecins, pharmaciens, infirmiers, biologistes, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, orthoptistes, orthophonistes, pédicures-podologues pour commencer) à la maximisation de leurs compétences notamment au travers d’une formation pluriprofessionnelle continue.