Le Conseil Constitutionnel a rendu public vendredi son premier jugement sur la fin de vie. C’est le médecin qui, après procédure collégiale, décidera seul de l’arrêt de traitements indispensables au maintien en vie d’un patient, si ce dernier était incapable d’exprimer sa volonté ou n’avait pas laissé de directives anticipées. Cette décision devra être « notifiée aux personnes » qu’il a interrogées sur la volonté du patient « dans des conditions leur permettant d’exercer un recours en temps utile ».
La question de la fin de vie nous concerne tous ; que cette responsabilité soit confiée en cas de doute à un médecin n’a rien d’anodin. Cela souligne la confiance portée aux médecins pour prendre en compte l’avis des proches et les recommandations médicales.
Pour être dignes de cette responsabilité, les médecins se doivent de se former le plus précisément possible aussi bien aux disposition législatives entourant la fin de vie qu’aux procédures à mettre en place pour accompagner leurs patients toujours plus sereinement.
C’est pourquoi la Fédération des Médecins de France abordera lors de son Congrès de Marseille le 8 juin prochain la loi Leonetti, lors d’un atelier visant à mieux informer les médecins.
Le programme du Congrès de la FMF est disponible ici.
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Je pense qu’une telle décision devrait être prise par 2 confrères impartiaux