« Le 4 juillet 2017, l’USPO a été reçue à l’Elysée, pendant plus d’une heure, par la conseillère santé et solidarités du Président de la République, le conseiller protection sociale et santé auprès du Premier ministre et le conseiller technique santé auprès du Premier ministre.
Confrontés à une baisse de marge diminuant deux fois plus vite que leur chiffre d’affaires, les pharmaciens attendent une réelle évolution de la convention pharmaceutique.
Aussi, l’USPO a insisté sur l’urgence de la situation et l’importance d’une réforme conventionnelle ambitieuse sécurisée par une enveloppe financière pluriannuelle.
Sans contrat avec l’Etat et l’Assurance maladie, les conditions ne seront pas réunies pour soumettre ces évolutions à nos confrères.
L’ensemble de ces dispositions doivent être signées avant le 14 juillet 2017 pour une mise en œuvre au 1er janvier 2018. La profession ne peut plus attendre.
Une réunion de négociation conventionnelle avec le Directeur de la CNAMTS est prévue le 5 juillet et nous espérons pouvoir vous apporter des réponses concrètes.
Interrogée par les conseillers sur la dispensation à l’unité, l’USPO a réitéré sa ferme opposition. Seuls le développement de la préparation des doses à administrer et la possibilité laissée aux pharmaciens de respecter la durée de traitement répondront aux problématiques du gaspillage, de l’antibio-résistance et de l’adhésion des patients à leur traitement.
De nouvelles réunions seront programmées à échéance régulière avec les conseillers de l’Elysée et de Matignon afin de suivre les différentes dispositions relatives à la pharmacie d’officine. »
Gilles Bonnefond
Président de l’USPO