Depuis des années, l’AMUF a affirmé auprès des autorités sanitaires que le nombre de SMUR existant actuellement constituait le seuil au-dessous duquel il ne fallait pas descendre, au risque de mettre la population en danger. Or depuis le changement de gouvernement la ministère des solidarité et de la santé semble sans aucune direction politique.
Le malheureux événement survenu récemment dans l’Aude montre que nous avons raison. La fermeture temporaire des SMUR de Quillan et Castelnaudary n’aurait jamais dû être acceptée par l’ARS et il faudra rechercher les responsabilités dans cette affaire.
La conjonction des contraintes budgétaires, de la pénurie de médecins dans certains territoires et de la pénibilité du métier d’urgentiste ont généré cette situation.
Une autre politique est urgente et nécessaire. Nous n’acceptons pas la pénurie de médecins urgentistes qui est entrain d’être créée par le ministère avec la création de la spécialité qui ne va pas répondre aux besoins de la population mais à la seule vanité de quelques professeurs de médecine.
L’AMUF demande à rencontrer la Ministre de la santé dans les meilleurs délais pour lui exposer ses propositions tant en réorganisation qu’en moyens techniques et de personnels.