La rétinopathie diabétique est une atteinte des vaisseaux de la rétine secondaire au diabète. Ce terme « générique » de rétinopathie diabétique recouvre deux atteintes de la rétine liées au diabète : la rétinopathie diabétique périphérique et la maculopathie diabétique. La rétinopathie diabétique périphérique provoque de véritables » infarctus » rétiniens.
Elle se développe cependant insidieusement, sans aucun symptôme au début et lorsqu’elle n’est pas dépistée à un stade précoce peut se compliquer d’hémorragie intraoculaire ou de décollement de rétine responsables d’un effondrement de la vision. La maculopathie diabétique est secondaire à une perméabilité anormale des vaisseaux rétiniens à l’origine d’une accumulation de liquide dans la rétine : c’est l’œdème maculaire diabétique, responsable d’une baisse progressive de la vision.
Du 9 au 13 octobre 2017 sur rendez-vous :
➜ CHU Nantes / Hôtel-Dieu – 02.40.08.34.01
➜ clinique Jules-Verne – 02.28.44.33.73 / 02.51.77.10.50
➜ clinique Sourdille – 02.28.44.33.77 / 02.28.43.40.09
➜ Nouvelles cliniques nantaises – 02.28.25.58.42
➜ Polyclinique de l’Atlantique – 02.40.95.80.80
Spécificité du CHU de Nantes : dépistage de la rétinopathie diabétique par photographies du fond d’œil au rétinographe non mydriatique
Tout patient diabétique doit bénéficier d’un contrôle ophtalmologique annuel (ou tous les 2 ans selon le type de diabète et ses facteurs de risques).
Ce suivi oculaire doit être mis en place :
· dès le diagnostic pour un patient souffrant d’un diabète de type 2 (non insulino-dépendant),
· à partir de la troisième année suivant le diagnostic pour un patient souffrant d’un diabète de type 1 (insulino-dépendant),
· à partir de l’âge de 10 ans chez les enfants.
Ce suivi doit être personnalisé chez une femme diabétique enceinte.
Le dépistage de la rétinopathie diabétique par photographies du fond d’œil au rétinographe non mydriatique s’adresse à tous les patients diabétiques de moins de 70 ans ne se sachant pas souffrir d’atteinte ophtalmologique en rapport avec le diabète.
Ce dépistage a pour avantages :
· de pouvoir proposer des plages de dépistage dédiées au patients diabétiques, indépendantes des autres consultations et donc souvent des délais de rendez-vous courts.
· la réalisation des photographies peut être réalisée par du personnel paramédical (orthoptiste, infirmier, en l’absence du médecin (qui interprétera dans un second temps les images). Cela permet par exemple au CHU de Nantes de proposer deux lieux de dépistages à l’hôpital Nord Laennec et à l’Hôtel-Dieu.
· le dépistage par photographies du fond d’œil peut également être moins contraignant qu’un dépistage classique de la rétinopathie diabétique. En effet dans de nombreux cas, la réalisation des photographies ne nécessite pas de dilatation comme pour la réalisation d’un examen du fond d’œil plus classique.
La demande doit être faite par le médecin qui suit le patient pour son diabète (médecin généraliste, endocrinologue), qui doit fournir à l’ophtalmologiste les informations concernant le type de diabète, son ancienneté, son équilibre, l’existence de pathologies associées (hypertension artérielle). L’ophtalmologiste qui interprète les photographies doit transmettre au médecin qui a demandé l’examen et au patient les informations concernant type d’examen réalisé, le diagnostic, le rythme de dépistage et/ou le délai de consultation ophtalmologique préconisés. Il faut toutefois insister sur le fait que ce dépistage de la rétinopathie diabétique par photographie du fond d’œil ne se substitue pas à un suivi ophtalmologique classique permettant la prescription de lunettes si nécessaire et le dépistage des autres pathologies oculaires.