Déclaration liminaire des représentants de la CH-FO :
» Force est de constater que le résultat obtenu est bien éloigné de ce qui était attendu et revendiqué.
En effet, les grilles indiciaires des directeurs des soins restent toujours entre celles des corps d’encadrement paramédical et celles des corps de direction. De plus, les écarts se sont resserrés avec les grilles de cadre supérieur de santé, mais avec celles des directeurs.
Ainsi, cela ne va pas être en faveur de l’attractivité de notre corps professionnel.
Par ailleurs, quid de l’augmentation de la NBI et de la suppression progressive de la limitation à 4 de la part fonctionpour les directeurs des soins non logés ?
Madame la Directrice Générale du CNG a précisé le 22 septembre 2017 lors des journées nationales d’études des directeurs des soins que ces points seraient en cours d’arbitrage interministériel. Peut-on encore faire confiance aux pouvoirs publics ?
Si l’on peut se réjouir de l’établissement d’une charte éthique et de responsabilité des directeurs de la fonction publique hospitalière, qui évoque notamment le respect des engagements et de la parole données, les directeurs des soins apprécieraient que les pouvoirs publics, quant à eux, tiennent leurs engagements. Pour mémoire, le protocole d’accord de 2011 qui n’a pas été respecté, et les arbitrages interministériels en cours concernant les directeurs de soins, n’engendrent pas la sérénité.
Les effectifs du corps professionnel des directeurs des soins ont subi, entre 2012 et 2017, une baisse de 9,5%. Les places ouvertes au concours (en légère augmentation) ne sont pas toutes pourvues. Cela démontre bien le manque d’attractivité de notre corps professionnel.
Cependant, l’importance du rôle des directeurs des soins et leur implication professionnelle sont incontestables.
Le CH-FO dénonce toujours :
- La non reconnaissance des directeurs des soins exerçant en institut de formation et en ARS.
- La chute des effectifs du corps professionnel des directeurs des soins.
- La non reconnaissance de la troisième carrière des directeurs des soins.
- Le manque d’attractivité de notre corps professionnel, que la suppression des bonifications d’ancienneté sans modification des durées risque de conforter.
Il est grand temps maintenant que les pouvoirs publics :
- tiennent leurs engagements,
- considèrent les directeurs des soins comme des directeurs à part entière,
- reconnaissent du rôle et des responsabilités des directeurs des soins.
Sur tous ces points, le CH-FO reste déterminé et assumera ses choix, ses positions et ses propositions ! »