« Aucun médecin libéral ne siègera à la Haute Autorité de Santé. C’est l’amer constat de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF) suite à la nomination d’un professeur d’université-praticien hospitalier à la présidence de l’institution.
Alors qu’elle avait déjà fait part de sa consternation en mars dernier lors du renouvellement du Collège de la HAS, la CSMF déplore une nouvelle fois que le gouvernement exclut la médecine de ville de cette Haute Autorité à l’occasion de la désignation de sa présidence. Pourtant la HAS est censée être la « maison » de tous les professionnels de santé. Comment pourra-t-elle dans ces conditions accompagner les démarches de pertinence en médecine ambulatoire, les parcours de soins ou l’efficience des prises en charge de ville ?
En se basant sur la Science et non sur la Santé, la HAS reste éloignée de la réalité du terrain et de la pratique quotidienne de la médecine de ville. Comment les médecins libéraux peuvent-ils s’impliquer devant une telle dérive administrative ?
Où est le changement promis par le gouvernement ? Les faits démontrent que rien ne change et que les décisions actuelles rappellent tristement le précédent quinquennat.
La CSMF dénonce fermement cette mise à l’écart de la médecine libérale, néfaste pour tous car le système de santé a besoin d’une Haute Autorité pluraliste et indépendante pour développer l’efficience indispensable à son avenir. »
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